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dimanche 31 mai 2009
PHILLIP JOHNSTON - Music for films
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JOHN ZORN - The classic guide to strategy
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Pourquoi dérivés ? tout simplement qu'en plus de son alto sax habituel, on a aussi le droit au soprano, clarinette, et fameux "duck calls" à savoir les bruits de cannetons et autre sortes d'appeaux. La complète panoplie dont on avait déja le droit durant les Parachute years harassantes à souhait. "Le guide classique de la stratégie" a toujours sonné beaucoup plus fun à mes yeux, et demeure pourtant avoir été enregistré peu aprés (en 1983 et 1985 pour être précis). Il s'agit en fait de l'approche théorique et du developpement du langage personnel de John Zorn en solo. C'est aprés avoir écouté sans relache les efforts solos d'Anthony Braxton, de Evan Parker et de la musique de Cartoon de Carl Stalling que le compositeur New Yorkais décide de franchir l'étape d'exprimer son propre langage sur bande, déja entamé dés ses premiers enregistrements (le first recordings) puis poursuivi jusqu'à nos jours (en duo avec Eye, Frith, Patton, entres autres...). Des milliers d'heures de répétitions et des centaines de concerts et d'improvisations ont été nécéssaire pour l'élaboration de ce témoignage sonore. A l'origine conçus en 5 volumes pour suivre les 5 chapitres du livre "The book of five rings" de Musashi Miyamoto, les deux premiers volumes sont le résultat d'un mix entre partitions et improvisations. Evidemment, l'écoute du résultat surprend. Mais il y a une touche de fun indéniable dans ce guide : on a l'impression que le saxophone nous parle : il gémit, crie, jappe, miaule, s'excite, chuchote, siffle, et ceux sans jamais se répéter 70 minutes durant. Un travail d'exploration colossal des sons avait donc été fait en amont, et c'est ce qui force le respect vis à vis de cet ouvrage. John Zorn avait cependant tout donné durant ses deux volumes, car les trois autres ne furent jamais écrit ou enregistré (et ne verront probablement jamais le jour). Il nous reste donc ce chapitre avant gardiste proposé par le grand créateur contemporrain en pleine ébullition de la trentaine à l'époque...
jeudi 28 mai 2009
ROBERT BURGER - City of strangers
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Un disque fabuleux ! sans conteste l'un des meilleurs de la série. 3 films mis en musique, dont le reconnu "Diminished capacity" sortis en 2008, film d'auteur avec Matthew Broderick dans le rôle principal. Hormis quand Rob Burger compose pour lui tout seul (7 titres sur 31), sinon, on assiste à un beau parterre de compositeurs Tzadik : Max Moston et Carla Kihlstedt au violon, Eyvind Kang au violoncelle, et deux guests sur 2 titres, Kenny Wollesen et Marc Ribot. 31 titres, ça parait long, mais jamais le disque n'indispose. Non seulement tous les titres sont d'une beauté exemplaire, mais Rob Burger fait en plus preuve d'un vrai talent de compositeur, nous livrant des morceaux certes courts, mais collant vraiment à des extraits de films. En effet, de toute la série des "film music", "city of strangers" est assurément le volume le plus en phase avec le cinéma, la musique écrite ici aurait pu être dans de nombreuses oeuvres du 7eme art. Tour à tour folk enjoué, passage sombre et ambiant, ballades au piano triste, guitare mystico-road trip, on est vraiment touché par l'opus dans sa globalité. Favori de la serie !
mercredi 27 mai 2009
WAYNE HORVITZ - Film music 1998-2001
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lundi 25 mai 2009
SACHI HAYASAKA - Minga
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dimanche 24 mai 2009
WOLF KRAKOWSKI - Transmigrations : gilgul
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JOHN ZORN - Locus solus
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Que dire de concret sur cette oeuvre terriblement subversive ? John Zorn ne bossa pas vraiment sur la création de ce disque. Il s'agit avant tout d'improvisations dans la grande lignée des parachutes years. Plusieurs formations ont été reunis, 5 en tout, pour improviser autour du compositeur New Yorkais ici au saxophone alto et soprano, aux duckcalls et à la clarinette stridente. Je ne sais pas en revanche si il s'agit du même fonctionnement que les games pieces. Une belle bande de cramés officient sur le disque : Mark Miller, Arto Lindsay, Anton Fier, Wayne Horvitz, Christian Marclay, Ikue mori, etc...
Soyons honnête, "Locus solus" tape vite sur le système. Zorn tire trop sur la corde. On est censé percevoir un rapport avec Painkiller, on le cherche encore. Certes il est fun d'improviser avec des amis à faire le con en studio. C'est une musique ou d'ailleurs on peut s'éclater à jouer, mais pas à écouter. Tout vire vite à la cacophonie générale, dans le plus grand désordre abstrait. L'auteur est d'ailleurs conscient que ce disque divise les fans eux même, ce qui adore et ceux qui déteste. Je fais partie de la seconde catégorie. "On ne peut pas plaire à tous le monde" conclue t'il sur le disque. Je confirme...
samedi 23 mai 2009
JOHN ZORN - Elegy
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Les souvenirs d'enfance et la facilité d'impressioner un enfant peuvent provoquer des dangers érotiques, la révélation de sentiments profonds enfouis au fond de soi. John Zorn a connu ce moment en 1965. A 12 ans, en l'absence de ses parents, son frère ainé l'emmene dans un petit cinéma obscur du West village de Manhattan ou il allait découvrir deux films qui allait autant l'étonner que le rendre perplexe et l'effrayer, mais qui changeront sa vie : "Flaming creatures" de Jack Smith et "Chant d'amour" de Jean Genet.
Jack Smith est une des figures marquantes du cinéma underground américain. Sa notoriété et son importance dépasse le cercle du cinéma expérimental, dans la mesure où il a influencé de manière prépondérante par ses performances, le théâtre américain de la fin des années 60. Flaming Creatures déclencha dès ses premières projections l’ire de la censure aux États Unis et il fût longtemps interdit (Jonas Mekas et Ken Jacobs furent arrêtés en 1964 pour avoir voulu le présenter publiquement). Flaming Creatures est tourné sur du 16 mm périmé. Un film rare et réputé pour son aspect novateur et choquant. Un film sexuel et sexuellement déviant où se mêlent orientalisme, vampirisme, tremblement de terre et travestis dans une quasi unique séquence d’orgie homosexuelle dionysiaque. Censuré pour son caractère pornographique, le film tire pourtant plus du côté de la tragédie grecque. Mais il marqua le jeune Zorn qui rencontra d'ailleurs par la suite Smith, avec qui il appris la possibilité de "faire de l'art à partir de rien". Ce dernier mourut prématurément à Manhattan à 57ans des suites du virus du sida.
Jean Genet est le Gainsbourg trash de la littérature française. Orphelin de naissance, antisocial, trés tot délinquant, c'est en prison où se cristallisent ses tentations homosexuelles ainsi que toute la liturgie de domination/soumission, la hiérarchie masculine et virile et la féodalité brutale qui en découlent aux yeux de Genet. C'est aussi incarcéré qu'il commence à écrire son oeuvre qui defrayera la chronique dans une France timide marqué par la seconde guerre mondiale. Ses romans sont censurés dés leur sortie, notamment "le journal du voleur" qui est l'autobiographie des errances de l'adolescence de l'auteur (qu'on retrouve en extrait dans "Elegy"). Encensé par la suite par Sartre et Cocteau, il connait une gloire parisienne qui lui permet de faire son unique film "chant d'amour". Un trés beau court métrage en noir et blanc que je recommande, montrant l'histoire de deux prisonniers voisins de cellule qui imagine et fantasme leur amour homosexuel. Un film qui ne sortit que 25 ans aprés sa création, car dans les 50's, l'homosexualité était considéré comme une déviation sexuelle et sa manifestation publique était passible d'emprisonnement. Jean Genet sera trés vite déchu de sa gloire éphémère : Antisémite (voir pro-nazi), provocateur, toxicomane, Genet, jusqu'à la fin, vit dans des chambres d'hôtel sordides, souvent près des gares, ne voyageant qu'avec une petite valise remplie de lettres de ses amis et de manuscrits. Le 15 avril 1986, rongé par un cancer de la gorge, l'écrivain fait une mauvaise chute la nuit dans une chambre d'hôtel parisien et se tue. Jean Genet vient de mourir comme il avait vécu, dans l'errance et la solitude.
Aprés la vision de son film, John Zorn découvrit ses oeuvres littéraires dans sa jeunesse, et décida donc en cette fin d'année 1991 de rendre hommage à l'un de ses héros, et l'un des meilleurs écrivains mondiaux à ses yeux. Le compositeur est à San Francisco à cette période, il vient de finir la production du 1er album de Mr Bungle. Le fait de ne pas être à NY metta Zorn dans l'obligation de trouver des collaborateurs différents de ces habitudes, ce qui pouvait apporter un souffle nouveau à l'oeuvre. On retrouve donc deux de ses amis qui navigue entre cote est et ouest (David Shea et William Winant) aux platines et percussions respectivement, Barbara Chaffe à la flute, David Abel au violoncelle (qu'il connait par l'intermédiaire de Ben Goldberg), David slusser aux effets (qui sortira un disque sur Tzadik), et enfin Mike Patton et Trey Spruance (chant/guitare) avec qui il vient de bosser.
"Elegy" est une composition beaucoup plus intuitive et impressioniste que ces précédentes compositions "file card" (rédigé via des fiches et des recoupements comme Spillane, Godard, etc...). C'est donc un croisement entre l'improvisation des Games pieces et le coté "Operesque" de la musique de chambre auquel on a le droit. Le seul mot d'ordre était de garder l'atmosphère et la saveur du monde mystérieux et subversif que propose les romans de Genet. C'est brillament réussi, du moins à mes yeux. Chamber music sombre à grand renfort de violoncelle et flute, intimiste et langoureux, puis des explosions noise à coup d'effets et de hurlements. On pense parfois à Pierre Boulez, le coté pornographique en plus comme s'amuse à le penser Zorn. Une oeuvre singulière Zornienne de bon gout à découvrir, tout comme les lectures de Jean Genet...
JOHN ZORN - Balan book of angels 5
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Aprés quatre volumes, voici le retour d'un nouveau démon (chaque opus de cette catégorie porte un nom de démon) en la présence du combo The cracow klezmer band. Auteur de plusieurs opus sur Tzadik (sur la radical jewish), séparé recemment d'aprés ce que j'ai compris, et déja collaborateur avec John Zorn, sur un "sanatorium" des plus brillant, disque hommage à l'écrivain Bruno Schultz. Je ne sais pas si c'est de la lassitude personnelle, mais je trouve que le quatuor rate un peu le coche pour le coup. Formation non en quatuor d'ailleurs, puisque s'ajoute au polonais un string quartet pollack aussi, une vague base à l'ordi, et un chanteur quasi inutile. Evidemment, les arrangements sont riches, mais la musique se perd un peu dans une complexité assez saoulante à la longue. Les morceaux n'ont pas l'impact voulu, et on se demande si il s'agit de la faute des originaux conçus par Zorn ou bien celle des polonais. Bref on s'ennuie un peu, et ce volume ne retiendra pas pleinement mon attention...
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JOHN ZORN - Moloch book of angels 6
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Aprés 5 volumes, voici le retour d'un nouveau démon (chaque opus de cette catégorie porte un nom de démon) en la présence du pianiste Uri Caine. Grosse deception que ces 19 titres présent. Caine n'arrive pas vraiment à instaurer une ambiance digne de Masada qui nous fasse vibrer. On aurait pu accuser la faute au fait d'un instrument seul, mais Erik friedlander y arrivera brillament sur le book of angels 8 qui suivra quelques mois aprés. Caine s'est mis à déchiffrer les partitions de Zorn, mais l'ensemble comme de la démonstration, certes bien joué, mais absolument gonflante en fin de compte. Les fervents de Piano y trouveront leur compte, moi, je fais l'impasse complet. Et Moloch est le plus mauvais des book of angels.
jeudi 21 mai 2009
CYRO BAPTISTA - Banquet of the spirits
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mercredi 20 mai 2009
NAKED CITY - Live at Knitting factory 1989
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NAKED CITY - Live Victoriaville 1988
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Recorded live au 6eme festival international de musique actuelle de Victoriaville, Quebec, Canada 9 octobre 1988
Un live de 1988 assez énorme il faut l'avouer, peut être le meilleur bootleg entendu jusqu'içi. Les premiers témoignages d'un combo hors norme, le festival des musiques actuelles de Victoriaville ne s'y est d'ailleurs pas trompé en conviant Zorn et sa bande avant même la sortie de leur premier opus. Justement, on aura peu de compositions, mais beaucoup de reprises énormes, certes des classiques du répertoire (Morricone, Barry, Mancini...) et d'autres surprenantes (Big John Patton, Live skull, les beach boys !). De l'archi-lourd. Le son est extrêmement bon, et le concert est dantesque. L'autre point surprenant, c'est que ce concert a été diffusé sur une radio québecoise, et on a le droit à des commentaires de l'animatrice (balancer du Naked city en 88 sur une radio, bravo à elle d'ailleurs) entre chaque morceau, ce qui donne des commentaires coquasses, dont l'énorme
"Si vous n'avez pas reçus votre vaccin anti-décibels, balisez vos oreilles, car ce titre risque de ne pas passer inentendu..."
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NAKED CITY - Live Reunion Concert 2003
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LE fameux reunion show de 2003, celui qui vut la participation exceptionnelle de Mike Patton, en lieu et place de Yamatsuka Eye. Patton n'est présent évidemment que sur les Hardcore pieces de "Grand guignol". Une bonne partie du répertoire est ensuite interprété, ainsi qu'une petite introduction pour la radio hollandaise qui rediffusé le concert. 35 titres, 87 minutes.
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NAKED CITY - Live North sea jazz Festival
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Recorded Live at the North Sea jazz Festival in the Hague, The netherlands on july 13rd 1991
Un live assez court et assez intense. Seulement 8 morceaux pour 14 minutes de musique, mais ce sont quelques Hardcore pieces de "Torture garden" qui y passe, et Eye et Zorn sont bien déchainés.
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mardi 19 mai 2009
MARK APPLEBAUM - Catfish
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dimanche 17 mai 2009
MR DORGON - God is greatest
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MIKE PATHOS - People
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RODD KEITH - I died today
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Disque discographique de 26 titres, "I died today"demeure incroyable. On s'imagine comme si Ed Wood s'était mis à la musique (même période d'ailleurs). On sent le manque de moyen, on sait que Rodd pique des lyrics à des pauvres gens pour pouvoir créer sa musique. Mais il le fait avec tellement de Spontaneité et se débat tellement qu'on demeure attendri et touché au final par sa démarche. En total décalage par rapport à son époque, les titres demeurent géniaux, et pourraient facilement être dans une BO de Tarantino pour vous situer. Alors à destin incroyable, musique géniale, Rodd Keith est un grand, partit trop tôt pour passer à la postérité, plus de 30 ans aprés sa mort, que dieu ait son âme. R.I.P
RODD KEITH - Ecstasy to frenzy
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Ce second disque de Rodd fouille encore plus la personnalité de ce trublion musical. 2 titres de 35 minutes avec un orgue absolument possédé (même musique mais lyrics différent), dont on sent l'influence des drogues sur le comportement de Keith (fervent amateur de drogues psychédélique). Puis trois titres courts dans la veine de sa disco, à savoir un psychédélisme couplé à des paroles complétement volés. Moins indispensable que "i died today", ce disque complète cependant l'oeuvre unique d'un artiste unique.
DANNY COHEN/MIKE BONER/HORSE COCK KIDS - Self indulgent music
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AYUO/OHTA HIROMI - Red moon
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La seule collaboration entre les deux protagonistes eu lieu donc à l'occasion de ce "Red moon" sortis en 2004 sur la new japan. Une association fructueuse, en atteste les 10 titres ultra riche présent. Ayuo ne s'emcombre pas avec les barrières musicales, il fait ce qu'il veut, en totale liberté au gré de ses envies. Le final tient la route, entre musique traditionnelle du japon, une folk assez occidentale, l'ensemble enrobé parfois dans un psychédélisme qui peuvent faire trainer les morceaux plus de 10 minutes. Et il faut avouer que c'est un sacré travail, toujours des mélodies qui font mouche, des idées parfois surprenantes, d'utilisation de beaucoup d'instruments. Ohta Hiromi a la voix typiquement japonaise, douce et sensuelle, qui s'accorde parfaitement avec la musique. Les textes sont souvent des extraits de philosophie, une vision donc assez "arty" de la musique. Ca renforce le coté quasi mystique de cette lune rouge donc je conseille la découverte...
jeudi 14 mai 2009
TALAT - The growl
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JOHN ZORN - Kristallnacht
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Aprés avoir exploité son penchant pour l'improvisation (les parachute years), la noise (locus solus), ses groupes divers (Naked city, Painkiller), déclaré son affection pour Godard, Morricone ou la ville de New York, John Zorn décide de trouver une inspiration introspective en sa propre personne, en explorant ses propres origines. Ses racines juives seront donc une redécouverte aussi spirituelle que musicale, puisque ce disque correspond à l'ouverture de la fameuse section "Radical jewish culture" dont Zorn débat plus longuement sur le site du label. Cet opus fait cependant partie de la section des archives de Tzadik, la composition de "Kristallnacht" datant de 1993, et demeure une pierre angulaire de l'oeuvre de l'auteur, puisqu'une partie de sa carrière en découlera, Zorn fondera la même année son groupe de jazz d'obédience juive Masada.
Kristallnacht ("la nuit de cristal" en français) est le nom donné à des actes de violence qui se sont passé en novembre 1938, pendant la nuit, comme des pogroms (crimes racistes), de destructions de magasins, de lieux d'habitations et d'agression de personnes dirigés contre les Juifs. A la demande d'Hitler, c'est Goebbels qui pousse les dirigeants du Parti Nazi et les S.A. à attaquer les Juifs. C'est à cause des débris de verre (vitrines des magasins, vitraux des synagogues) que les nazis donnèrent ce nom si "poétique" de Kristallnacht. John Zorn choisit cet évenement historique car il souhaite avant tout mettre en avant les souffrances de son peuple, ce dernier étant le point de départ de la shoah, l'un des événements les plus marquants et les plus étudiés de l'histoire contemporaine. Son impact moral, culturel et religieux ayant été immense et universel. On le ressent en premier lieu à travers l'artwork troublant : l'étoile juive de la couverture, les photos de synagogues brulés, la parallèle entre l'idéal Nazi (une statue de pierre du sculpteur officiel du 3eme reich) et la réalité Nazi (une photo d'un cadavre du camps d'extermination de Bergen belsen). Puis vient au final la musique...
Comment ne pas être troublé par le bouleversant "Shtetl", sensé representer la vie d'un prisonnier dans un camps de concentration ("the ghetto life"). Une mélodie Yiddish, une lente montée, ou on entend petit à petit un discours d'Hitler, pour finir dans un mélange émouvant entre musique juive et répercussion nazi. Incontournable. Les autres titres n'ont pas la même classe. Mais il montre Zorn au firmament de la musique contemporraine : transmettre par la musique toute l'ampleur d'une tragédie nocturne qui aura un premier impact destructeur sur la communauté juive. Le titre "never again", avec ses 11 minutes de bruits de verre cassé, rappelle donc sans équivoque la fameuse "Kristallnacht". Et les autres titres oscillent entre ambiant et noise, Zorn faisant ainsi son devoir de mémoire personnel. A vous de découvrir cette première référence historique, l'unique écoute du premier titre vous fera forcément réfléchir, et penser au triste passé que représente toute une idéologie extrémiste. Et c'est certainement le but premier de "la nuit de cristal"...
mercredi 13 mai 2009
JOHN ZORN - Filmworks V (Tears of ecstasy)
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Fin septembre 1995, le téléphone de Zorn sonne. Un producteur japonais avec qui il s'est lié d'amitié (Zorn a vécu un an au japon au début des 90's) lui réclame la bande son intégrale d'un film de 61 minutes (donc la totalité du film est en musique), et il faudrait cette bande son pour début octobre, soit une semaine aprés ! Aprés peu de refléxion, John Zorn accepta pour trois raisons. Premièrement, il est l'ami proche du fameux producteur et sait que ce serait lui rendre un grand service que de le dépanner. Deuxièmement, le réalisateur Ori Hiroyuki fait partie de la nouvelle vague des réalisateurs gay japonais qui propose un cinéma innovant et qui ose transgresser les idées établis avec une vision nipponne unique. Troisièmement, Le compositeur new yorkais a carte blanche pour la musique, et s'est dit que c'etais un sacré challenge de créer en si peu de temps une heure de musique. Car le temps de réserver le studio, faire venir les musiciens, enregistrer, mixer, et faire parvenir le résultat au Japon, le délai en a déja pris un coup. Autant vous le dire de suite, la bande son sera plié en 12 heures, enregistrement et mixage compris.
Etant donné le délai rétréci, Zorn ne doit prendre que des amis proches disponible rapidement. On se retrouve au final avec un quartet assez étrange, mais pourtant un groupe à la qualité incomparable aux yeux du New Yorkais : Cyro Baptista aux percussions, Marc Ribot et Robert Quine aux guitares, et lui même au Sample et Piano préparé (certes un peu de saxo aussi, mais trés minime). Il est vrai que les trois lascars ont tous bossé avec Zorn sur ces filmworks précédents, ils savent donc le mode de fonctionnement des travaux. John Zorn rédige sur cartes 50 compositions dans le même processus que Naked city, en incluant tous styles musicaux qu'il affectionne (rock, noise ambiant, indus, world music, jazz...). Un théme principal est trouvé, et comme lui a apprit le maitre Morricone, il est décliné en plusieurs variantes. Le résultat est surprenant, le travail des deux guitaristes est admirable, on découvre un Zorn assez inspiré avec son sampler, et le tout sonne comme vraiment unique par tant de diversité, et il aurait été intéréssant de voir l'utilisation de ces pièces dans le film.
50 pièces musicales ressortiront de la session studio, seulement 48 seront publiés. Pourquoi ce filmworks suscite t'il une certaine interrogation retrospective quand on le remet dans son contexte de sortie en 1996 ? On peut y déceler deux raisons principales.
En premier lieu, le fameux film japonais "Tears of ecstasy" raconte l'histoire d'une famille d'Alien qui descende sur terre dans le seul but de sodomiser tous les terriens. A la vue d'un tel scénario, on ne doute pas que cette pierre angulaire du cinéma underground nippon n'est pas bénéficier d'une énorme distribution et exposition, d'ou une réelle découverte pour les fans de Zorn, tous le monde ayant entendu la musique, personne n'ayant jamais vu le film...
En second lieu, il y a ce méli-mélo avec Mr bungle. Zorn a produit le premier album du combo en 1991, et a ensuite trainé ses guêtres à San Francisco en 1992 (Spruance et Patton ont finis sur "Elegy"). La 12eme plage de ce filmworks ("cusp") est identique au 1er titre de "Disco volante" de Mr bungle, sortis exactement à la même période que la création de ce filmworks. Qui a pompé qui ? Zorn a t'il été obligé d'attendre une autorisation de Warner pour sortir son oeuvre ? Un mystère dont seul les protagonistes savent la vérité mais qui intrigue encore un peu plus sur ce filmworks certes étrange, mais vraiment excellent...
lundi 11 mai 2009
ROBBIE AVENAIM/OREN AMBARCHI - The alter rebbe's nigun
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Le fameux "alter rebbe" dont on parle ("vieux maitre" en yiddish, sur la pochette ci dessus) est le rabbin Schneur Zalman de Liadi, un rabbin orthodoxe qui est le fondateur du mouvement loubavitch, une branche du judaisme hassidique. Il est aussi connu pour son traité de philosophie hassidique connu sous le nom de "Tanya" et publié en 1797. Un traité que nos deux compères ont étudié dans leur jeunesse juive orthodoxe hassidique.
C'est donc un hommage direct à leurs croyances et à un guide spirituel qui a poussé Robbie Avenaim et Oren Ambarchi à créer ce disque. Tous les deux membres du combo noise punk australien Phlegm formé en 1993, c'est avec leur tournée US en 1994 qu'ils s'arréteront à NY et rencontreront John Zorn. Quelques années aprés, alors que le groupe de jeunesse a splitté, ils décident de collaborer et de rendre hommage à leurs racines. Et "the alter rebbe's nigun" vit le jour. Zorn a été trés fier de signer un disque "radical" sur la fameuse "radical jewish" section. 4 grandes plages découpent le disque (entre 7 et 15 minutes). Oren Ambarchi est sobre avec sa guitare. Mais quand Avenaim déboule avec sa batterie, c'est le déluge sonore. La suite demeure difficile à décrire. Un mélange sauvage de noise furieuse, couplé à de la méditation ou des montées lanscinantes voir stressantes. La dernière plage voit un rabbin récité un texte, comme notre dernier testament avant de mourir à coup de larsen. Le tout sonne donc comme la rencontre entre la noise japonaise façon boredoms et le théatre Yiddish ainsi que les mélodies hassidiques. Le truc improbable. Du pur Tzadik...
dimanche 10 mai 2009
JOHN ZORN - Orobas book of angels 4
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Aprés trois volumes, voici le retour d'un nouveau démon (chaque opus de cette catégorie porte un nom de démon) en la présence de du jeune compositeur israelien vivant à Londres, Koby israelite. Auteur de deux disques fabuleux sur Tzadik, lui ayant conféré autant une identité forte qu'une bonne renommée, le jeune compositeur collabore cette fois avec son boss de label. Zorn a choisi lui même les 8 titres qu'a du retravailler Koby. Le londonien a en effet métamorphosé les morceaux, qui sont désormais complétement emprunt de son identité, à savoir un gros brassage des genres. Klezmer, Jazz, Balkan, Metal, tout s'enchaine dans un tourbillon sans fin, et on trippe facilement de titres en titres. On pense en vrac à l'univers de Mike Patton, Frank Zappa ou encore secret chief 3. Et on délire à tout instant sur cet excellent "Orobas", meilleur opus depuis la creation de la série book of angels.
NAKED CITY - Absinthe
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Chronique extraite de l'excellent webzine Guts of darkness (lien çi dessous). Je n'ai pas un mot de plus à ajouter, tant je pense la même chose.
NAKED CITY - Heretic, jeux des dames cruelles
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ADACHI TOMOMI ROYAL CHORUS - Yo
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Le Adachi Tomomi royal chorus est donc l'un de ses projets : Un groupe de performance vocale pour 7 personnes (moitié homme, moitié femme) qui leur permet d'exprimer leurs influences diverses (en vrac, le mouvement fluxus, les pubs télé, la musique de Cartoon, l'art conceptuel, la musique classique contemporraine et même le Punk hardcore !). "Yo" est une compilation du meilleur de leur deux disques sortis au japon. Dés le "Yumiko", on assiste donc à une chorale avant gardiste pas tout à fait comme les autres. Ca crie, ça piaille, ça jappe, ça balance des onomatopées, ça chante, c'est assez dingue pour tout dire. Le groupe se dispose en rond, pupitre pour chacun, partition à l'appui : il est vrai que cette performance demeure assez millimétré niveau timing et mise en place (pour éviter la cacophonie), ce qui impressionne d'entrée de jeu. Il est vrai qu'il faut aimer les prestations vocales pour adhérer à ce "yo", mais le combo et son leader font tellement preuve d'un certain humour (voir de dérision) qu'on se prend vite au jeu. Et le coté profondément nippon du disque en fait une réelle curiosité à découvrir...
vendredi 8 mai 2009
FRED FRITH - Eye to ear 2
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Après un excellent premier volume, ce n’est que 7 ans après que sort le second. L’attente n’aura pas été vaine, Fred Frith signe la un chef d’œuvre quasi ultime (je n’ai pas toute sa disco encore, mais ce disque m’a profondément marqué). « Eye to ear 2 » est d’une splendeur absolu, un joyau, une pépite, un viscéral must have en matière de musique et d’émotions. Difficile d’en dire plus dans le fond, tant j’ai aimé ce disque et l’ai écouté des centaines de fois. Tous les titres s’enchaînent pour ne former qu’une longue tirade sonore qui vous emmènera dans un voyage improbable et intemporel. Samples, de nombreux instruments tous joués par Fred pour la plupart, et des ambiances qui provoqueront de tonnes de sentiments divers. Frith nous offre la bande son d’une vie, dans ce qu’elle a de plus beau. A vous de découvrir le reste, mais j’insiste sur le fait que ce disque est incontournable, et demeure certainement un des plus beau de la série film music, et certainement l’un des meilleurs Tzadik tout court. Favori !
FRED FRITH - Eye to ear
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Fred Frith a fait à l’époque une sélection de ces meilleurs titres pour son premier opus historique sur Tzadik (le début d’une longue série). 9 titres excellents, tous variés selon les œuvres, mais ayant pour dénominateur commun l’expérimentation et la recherche de nouveaux sons. Ambiances glauques, psychédélisme austère, cacophonie contrôlée, les leitmotivs de Fred Frith ne manquent pas, et le gaillard ne manque jamais d’inspiration. « eye to ear » demeure donc clairement à posséder...
AHLEUCHATISTAS - The same and the other
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mercredi 6 mai 2009
DANNY COHEN - Museum of dannys
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mardi 5 mai 2009
CYRO BAPTISTA - Beat the donkey
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CYRO BAPTISTA - Love the donkey
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lundi 4 mai 2009
JOHN ZORN - Filmworks IV (S/M & more)
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5 morceaux pour 5 films différents. On démarre avec "Pueblo", sublime pièce sonore de 9 minutes qui est probablement une des plus belles de John Zorn écrite dans sa carrière (selon son propre aveu, et on confirme grandement). A l'origine, c'est à la demande de la société de pub Weiden and Kennedy qu'on doit sa création en version courte ; Mais ils trouvérent le titre trop lent, le compositeur en écrivit une version plus rapide sur un rythme brésilien (tracks 20, filmworks III) et enregistra une version étendu pour son plaisir personnel. Un sextet formidable (Baron et Baptista aux percus, Wood à la basse, Coleman à l'orgue, et un duo de guitare Ribot/Quine) pour un titre absolument sublime. Un trance hypnotique reposante et groovy, qui fleure bon un certain coté aussi excitant que malsain, et qui aurait parfaitement convenu à un bon film SM à base de pénétration sale et de brûlure religieusement orchestré par une femme à la cagoule de cuir (délire personnel, il fallait que je place ce mot). Il n'en sera rien, le titre tapera dans l'oreille d'une réalisatrice coréénne Kim Su Theiler qui l'adoptera pour son roadmovie "waste" dont je n'ai pas réussi à récupérer la moindre info. Zorn concédera l'idée d'enregistrer un album complet de pièce sonore ainsi faites, mais renonca, décidant de faire de "Pueblo" une oeuvre vraiment unique.
Depuis une paire d'années, Maria Beatty tourne des films pornographiques à vocation Bondage et SM. Sa rencontre avec Zorn fut bénéfique, et dés que ce dernier vit son dernier film en date
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Jalal Toufic, réalisateur libanais, peut se vanter de compter John Zorn parmis ses fans, celui déclarant qu'il s'agit d'un des meilleurs écrivains actuels. Pour son premier documentaire "credits included", Zorn décidé d'écrire gratuitement la musique afin d'aider l'apprenti réalisateur. Un documentaire expérimental traitant des conséquences pyschologiques sur certaines personnes du à l'effet de 15 ans de guerre libanaise dont j'ignorai l'existence. On comprend vite pourquoi ce titre s'inclut dans ces travaux de films : surprenant et malsain sont les maitres mots qui se dégage des 10 minutes présentes. Zorn a crée la musique seul. Démarrage par des grésillements intempestifs. Puis vient trés vite une nouvelle trance hypnotique, résultat des percussions diverses (je crois reconnaitre du zarb) et d'instruments exotiques étranges, le tout mélé à des vibes proche du drone, et des coups de noise proche de Naked city. Voici l'oeuvre donc d'un grand génie en total roue libre, qui arrive à instaurer une ambiance aussi grave et sombre que le sujet traité içi, Même si il est vrai que cette musique aurait pu aussi s'incrire dans un registre beaucoup plus dépravé et sexuel. Ce titre est vraiment excellent, et ceux même si le compositeur ne s'est ici entouré d'aucun collaborateurs.
Un quatrième morceau de 6 minutes de piano, aussi discret que sensible. Enregistré à Tokyo, composé par John Zorn et interprété une pianiste japonaise qui se débrouille bien. Le résultat s'acoquinera avec un film porno japonais de Hiroki Ryuchi, réalisateur spécialisé dans les films apparement dépravé ou le sexe et la violence sont présent (les deux thémes principaux du film apparement). Le film a été en vente en dvd mais demeure apparement sold out (il date de 1993).
MM Serra et Maria Beatty sont vite devenus les "jarmush" des films SM féministes. John Zorn étant apparemment proche des deux réalisatrices, il décida de faire la musique de leur film "A lot of fun for the evil one" datant de 1994, gratuitement (ce genre de film ne peut pas générer énormément d'argent). La gratuité a son importance, le compositeur New yorkais devant donc agir vite et sans collaborateur (une récurrence sur ce filmworks). Pour le coup, le film s'avère plus trash que "Elegant spanking" : Une fille se fait pendre la tête en bas, sa maitresse la fouettant et l'oblige à lécher ses bottes (voila pour la partie soft) ; La partie Hard nous menera vers divers pénétrations anales grossières, délires scatophiles, j'en passe et des meilleurs...Zorn choisit quelques vynils obscurs de sa collection, enregistra certains passages ("loops and sounds") dans un clavier avec l'aide de David Shea (compositeur Tzadik). Une fois le clavier préparé, il décida d'improviser la musique en regardant le film, en accentuant les passages clés (sic). La musique fut donc enregistré et mixé en 3 heures seulement. Difficile de décrire les 17 minutes de musique ici présent. La voix D'aleister Crowley (influence récurrente de Zorn, grand gourou de l'occultisme morbide) se fait entendre, et c'est partis pour cette espèce de transe de maniaque, une vrai musique d'apprenti serial killer. Noise décérébré, drone aussi vicieuse que bouffe crâne, percussion lanscinantes, voix malsaines de Crowley et autres, cris de mouettes, voila un maelstrom sonore dont on sortira pas facilement indemne, mais qui demeure pourtant fascinant. J'ai du mal à imaginer le choc de la musique et des images cumulés, le commun des mortels ne devant pas s'y frotter à mon avis.
Un filmworks IV "S/M and more" haut en couleur et en perversité diverse, qui livre pourtant des travaux de John Zorn absolument somptueux. L'unique écoute de "Pueblo" saura vous convaincre...
dimanche 3 mai 2009
JOHN ZORN - The dreamers live in philadelphia
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Recorded Live at the radical jewish culture festival, In Philadelphia (USA) on March 2nd 2008
Un live au son plus que correct étant que ce n'est pas de l'officiel. La formation est impeccable, Joey Baron et Marc Ribot se laissent parfois aller dans quelques débordements dont ils ont le secret. Seul bémol : il n'y a que les 8 premiers titres du vrai disque (tracklisting dans le même ordre). Enjoy !
http://rapidshare.com/files/143438050/JZ-TDLIP2008.rar
JOHN ZORN - The dreamers
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samedi 2 mai 2009
JENNY SCHEINMAN - Shalagaster
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AGATA - Spike
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Agata, seul avec sa guitare. Ca fait bizarre sur le coup, tant on est habitué à toutes ses sonorités et effets dans le cadre de Melt Banana. C’est après analyse et écoute de ce disque qu’on se rend compte de son talent et de son incroyable inspiration. 116 pédales d’effets au pied, I-pod jamais loin et relié à l’ampli, Agata sait à peu prés faire n’importe quel bruit avec sa gratte. Distortion, loop de taré, digressions bruitistes, ambiances psychédéliques, etc…le guitariste possède plus qu’une technique subjuguante, il possède surtout une oreille incroyable pour déceler les « nouveaux » sons, « spike » en ai la preuve par 25 (soit 25 plages). Un disque purement expérimental certes, mais néanmoins incroyable dans son genre…
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THE STONE - Issue three
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3eme volume, une rencontre historique entre trois légendes de l’underground New Yorkais : John Zorn, Lou Reed, versatile guitariste du velvet underground entre autre et Laurie Anderson, violoniste de renom et compagne de Lou. Un concert qui a eu lieu en janvier 2008(deux soirs de suite en réalité, seul le meilleur des deux a été gardé), et un grand moment d’improvisation sauvage. La première plage mettra presque à genoux les fans de Painkiller, car entre la guitare dissonante de Lou Reed et les hurlements de Zorn au sax, c’est aspirine assuré au bout des 25 minutes de la partie 1. Mais c’est de l’improvisation pure, et du grand art, plus free tu meurs…Le reste est de bonne facture, guitare rencontrant quelques coups de violon, de l’électronique dans la veine d’ikue morie et quelques coups de saxophone. Les ambiances se succèdent et plus on écoute, plus on regrette de ne pas avoir été la. Un 3eme volume incontournable donc, dépêchez de vous le procurer, c’est de l’édition limitée…
NAKED CITY - Radio
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Les influences de Naked city. Tous ces noms justifieront de la bonne teneur de ce "Radio" légendaire. Des légendes du Jazz, du Free jazz, du cinéma, de la surf music, du trash, du blues, du punk hardcore, du funk, de la musique instrumentale, du grindcore, du minimalisme, du psyché 70's, du klezmer, de la musique contemporraine, du death metal, etc...
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