3eme référence de la section Archival series, qui classifie tous les travaux de John Zorn, de ses début en 1973 jusqu'à aujourd'hui. Un album qui était sortis en double LP en 1983 sur le label Rift, puis réédité en 1990 sur le label japonais Evva, pour enfin avoir une version définitive sur Tzadik destiné au marché américain (et surtout, récupérer les droits de ses enregistrements, point d'orgue que Zorn aura fait pour chacun de ses travaux). Etrangement, ce disque est sortis en 1997 sur Tzadik, la référence était donc prévu, mais à subit quasi deux ans d'attente avant de voir le jour.
Que dire de concret sur cette oeuvre terriblement subversive ? John Zorn ne bossa pas vraiment sur la création de ce disque. Il s'agit avant tout d'improvisations dans la grande lignée des parachutes years. Plusieurs formations ont été reunis, 5 en tout, pour improviser autour du compositeur New Yorkais ici au saxophone alto et soprano, aux duckcalls et à la clarinette stridente. Je ne sais pas en revanche si il s'agit du même fonctionnement que les games pieces. Une belle bande de cramés officient sur le disque : Mark Miller, Arto Lindsay, Anton Fier, Wayne Horvitz, Christian Marclay, Ikue mori, etc...
Soyons honnête, "Locus solus" tape vite sur le système. Zorn tire trop sur la corde. On est censé percevoir un rapport avec Painkiller, on le cherche encore. Certes il est fun d'improviser avec des amis à faire le con en studio. C'est une musique ou d'ailleurs on peut s'éclater à jouer, mais pas à écouter. Tout vire vite à la cacophonie générale, dans le plus grand désordre abstrait. L'auteur est d'ailleurs conscient que ce disque divise les fans eux même, ce qui adore et ceux qui déteste. Je fais partie de la seconde catégorie. "On ne peut pas plaire à tous le monde" conclue t'il sur le disque. Je confirme...
dimanche 24 mai 2009
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