De l'époque où elle était la batteuse du trio no wave DNA jusqu'à ce jour qui la consacre spécialiste du laptop au sein de la communauté musicale de la Downtown à New York, IKUE MORI n'a eu de cesse d'élargir son champ musical de productions toutes plus attachantes les unes que les autres. Allant sans tambours ni trompettes constituer le corps d'œuvre discographique (comprenant moult autres réussites tels les groupes DEATH AMBIENT ou PHANTOM ORCHARD) non négligeable d'une musicienne-baroudeuse au long cours. Ce 8e album solo jette son dévolu sur l'électronica et les musiques à danser afin de mieux les disséquer, de les corrompre et d'en faire dévier le propos. Tels dés dans un godet, Class Insecta fait s'entrechoquer des pulsations de type “repérable”, recomposant des polyrythmies plus complexes, forcément inédites. Le propre d'une démarche vouée à surprendre comme à combler d’aise plus d’un amateur.
J'ai recopié bêtement la formule du distributeur français. Ce dernier disque en date d'Ikue Mori ne m'inspire guere. Les fans de Laptop seront aux anges cependant. Moi, ça me gonfle...
vendredi 6 novembre 2009
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