La série Celebration birthday rend hommage à l’historique performance de John Zorn qui a joué tous les soirs pendant le mois de septembre 2003 (au Tonic à NY) pour célébrer ses 50 ans. Le programme y est impressionnant, tous ces projets de l'époque étant représenté (mis à part Naked city).
Parmis toute la riche disco Zornienne, je dois avouer que le Locus solus de 1983 m'avait grandement gonflé, et que j'ai du écouter ce disque 3 fois en 5 ans (une quatrième tout recemment pour me re-mémorer, et ça passe toujours pas). C'est donc avec des pincettes que je me suis acheté cet opus, plus pour compléter la collection Tzadik (il m'en manque encore dans cette serie) que par véritable engouement. Et j'ai été trés agréablement surpris, comme quoi, il faut jamais se focaliser. Car ici, la fameux trio que forme Anton Fier à la batterie, John Zorn au sax et Arto Lindsay à la gratte s'avère vraiment convaincant dans leur registre précis d' "art-rock noisy et improvisé à dérives vocales et plus si affinités". Je me suis surpris à prendre du plaisir avec ce concert du 10 septembre 2003, dans un tonic qui soufflait le gateau d'anniv quelques jours plus tôt. 2003 s'avère meilleur que 1983, indéniablement. Plus "ludique", barré mais constructif (antithèse ?), improvisé mais avant tout pour surprendre l'auditeur et non lui casser le cervelon en deux. Pas mal de breaks, de pauses, de temps mort, couplé à des dérives bruitistes sans noms, des paroles abstraites, des private jokes, et une certaine "cohésion" qui manquait cruellement auparavant. Je ne sais pas si on reverra sous une forme quelconque Locus solus à nouveau, mais ce dernier témoignagne remonte la côte de popularité d'un des projets les plus "infamous" de John Zorn...
mardi 30 mars 2010
dimanche 28 mars 2010
NAFTULE'S DREAM - Job
Aprés plus de 6 mois d'attente, voici donc le troisième disque de Naftule's dream qui fait son apparition sur ce blog. Sortis en 2001, ce sera aussi le dernier en date pour Tzadik, le groupe étant apparement en gros stand-by jusqu'à nouvel ordre (certains des membres ont formé un autre groupe dont je vous reparlerai prochainement...).
Tzadik nous offre un live en guise de conclusion, enregistré à Boston en mai 2001. Encore une fois, étant donné qu'on entend absolument aucune trame de bruits de foule ou de production live (comme à l'accoutumé avec Tzadik cf Davka, melt banana etc...), on se demande si ce n'est pas "live en studio". Mais bon, peu importe, ça n'enleve en rien les qualités de ce "job" à la pochette superbe. Toujours la même composition (accordéon, clarinette, tuba, trombone, batterie, guitare) et cette envie d'apporter du sang neuf et une nouvelle vigueur à un Klezmer égratigné à plus d'une reprise. Accélérations, passages ambiant ou expérimentaux, délire improvisés, rythmique dansantes, On retrouve une nouvelle fois le rêve de Naftule en trés grande forme, qui devait du reste offrir de sacrées performances en public...
Tzadik nous offre un live en guise de conclusion, enregistré à Boston en mai 2001. Encore une fois, étant donné qu'on entend absolument aucune trame de bruits de foule ou de production live (comme à l'accoutumé avec Tzadik cf Davka, melt banana etc...), on se demande si ce n'est pas "live en studio". Mais bon, peu importe, ça n'enleve en rien les qualités de ce "job" à la pochette superbe. Toujours la même composition (accordéon, clarinette, tuba, trombone, batterie, guitare) et cette envie d'apporter du sang neuf et une nouvelle vigueur à un Klezmer égratigné à plus d'une reprise. Accélérations, passages ambiant ou expérimentaux, délire improvisés, rythmique dansantes, On retrouve une nouvelle fois le rêve de Naftule en trés grande forme, qui devait du reste offrir de sacrées performances en public...
KLEZ-EDGE - Ancestors, mindreles, nagila monsters
Autant j'avais beaucoup apprécié le duo de Robinson et Greene sur un "two voices in the desert" (sortit un an aprés celui çi) raffiné et brillant, autant je suis resté complétement à coté de ce disque, pourtant à l'initiative des deux mêmes gars. Mais cette fois, c'est la formation Klez-edge dont il s'agit, donc avec 3 membres supplémentaires avec eux, 4 musiciens donc (piano, tuba, batterie, clarinette) et un chanteur. Ce dernier est particulièrement stressant d'ailleurs, j'ai detesté son chant, plaintif et monotone. Ca bousille grandement des morceaux déja un peu plat, on avait entendu nettement meilleur sur cette serie, dont notamment Naftule's dream, avec cette même récurrence des coups de tuba partout. Certes l'héritage juif est respecté, mais faut tenir le choc ce coup ci, ce qui sera pas evident pour tous le monde...
mercredi 24 mars 2010
MILFORD GRAVES - Stories
Considéré dans la Downtown scene comme l'un des pionniers du free jazz et de l'expérimentation au niveau des percussions, Milford Graves est certainement connus des amateurs de Tzadik pour son duo fait avec Zorn pour ses 50 balais. Un compositeur qui maitrise ses instruments sur le bout des doigts, et qui sait taper n'importe quoi, même ton portefeuille si ça se trouve...
Milford Graves, c'est aussi deux disques sur le composer series, dont voici le second sortis en 2000. Enregistré en total improvisation, en direct live et sans overdub, la performance de plus d'une heure est envoutante. Au départ, on se dit que c'est pas gagné, Milford frappe tout azimuth, n'arrête pas de sortir tout au long du disque des espèces d'incantations, et demeure en roue libre total. Puis au bout d'un moment, à l'instar du Haino Keiji sur la New japan ou "IAO" de Zorn, le rituel hypnotique se met petit à petit en place, et notre cerveau est vite aspiré dans le tourbillon tambourinant mystique. Rien qu'à voir le "kit" de l'américain, on devine et percoit de multiples sons différents, et une fois bien rentré dedans, ce "stories" s'avère brillant dans sa catégorie trés précise. Les batteurs et percussionistes seront scotchés, les autres regarderont leurs casseroles d'un oeil différent dans la cuisine désormais...
Milford Graves, c'est aussi deux disques sur le composer series, dont voici le second sortis en 2000. Enregistré en total improvisation, en direct live et sans overdub, la performance de plus d'une heure est envoutante. Au départ, on se dit que c'est pas gagné, Milford frappe tout azimuth, n'arrête pas de sortir tout au long du disque des espèces d'incantations, et demeure en roue libre total. Puis au bout d'un moment, à l'instar du Haino Keiji sur la New japan ou "IAO" de Zorn, le rituel hypnotique se met petit à petit en place, et notre cerveau est vite aspiré dans le tourbillon tambourinant mystique. Rien qu'à voir le "kit" de l'américain, on devine et percoit de multiples sons différents, et une fois bien rentré dedans, ce "stories" s'avère brillant dans sa catégorie trés précise. Les batteurs et percussionistes seront scotchés, les autres regarderont leurs casseroles d'un oeil différent dans la cuisine désormais...
mardi 23 mars 2010
CYRO BAPTISTA - Infinito
Le fidèle percussioniste de Zorn représente le Brésil à lui tout seul sur Tzadik. Aprés un premier disque solo sur Avant (label basé au Japon dont Zorn a été le directeur artistique...), et deux disques ou il se laissait aller avec des ânes, voila le retour de la formation Banquet of the spirits qui avait déja sortis un excellent premier disque sur cette même section de la Key series. La fameuse formation est plutôt tournante car on ne retrouve jamais vraiment les mêmes musiciens à chaque fois, mais ça, Cyro s'en fout, il invite ses potes et des collaborateurs au seul gré de son envie, pour le bienfait de la musique.
Toujours cette pop de forte influence brésilienne, avec beaucoup de touches world variées et un coté expérimental dans les structures un poil folles d'une part, et dans l'utilisation de percussions parfois peu courantes (certaines sont d'ailleurs fabriqué sur mesure pour le musicien). Encore un superbe disque, le compositeur nous a jamais déçus d'ailleurs jusqu'ici, et une parfaite mise en jambe avant le Book of angels ou la formation reprendra des morceaux de Masada, bouquin 2eme du nom...
Toujours cette pop de forte influence brésilienne, avec beaucoup de touches world variées et un coté expérimental dans les structures un poil folles d'une part, et dans l'utilisation de percussions parfois peu courantes (certaines sont d'ailleurs fabriqué sur mesure pour le musicien). Encore un superbe disque, le compositeur nous a jamais déçus d'ailleurs jusqu'ici, et une parfaite mise en jambe avant le Book of angels ou la formation reprendra des morceaux de Masada, bouquin 2eme du nom...
samedi 20 mars 2010
MASADA - First live (1993)
C'est aprés avoir eu l'idée de créér le quatuor pour la bande son d'un film policier (cf : filmworks III) que Masada donna son premier concert le 2 septembre 1993 au Knitting Factory de NY, fêtant au passage les 40 ans de John Zorn, cerveau bouillonant et unique compositeur des chansons qui composent le répertoire Masadien.
Evidemment, sans la virtuosité de Greg Cohen, Dave Douglas et Joey Baron, Masada n'aurai jamais acquis le statut mythique qui lui sied aujourd'hui. On ne peut pas parler de complicité encore, car c'est le tout premier concert qu'on écoute. Mais la cohésion, l'inspiration, et le feeling sont bel et bien présent. Seulement 7 titres interprétés, mais tout est la pour l'avenir...Un classique du genre à posséder...
Evidemment, sans la virtuosité de Greg Cohen, Dave Douglas et Joey Baron, Masada n'aurai jamais acquis le statut mythique qui lui sied aujourd'hui. On ne peut pas parler de complicité encore, car c'est le tout premier concert qu'on écoute. Mais la cohésion, l'inspiration, et le feeling sont bel et bien présent. Seulement 7 titres interprétés, mais tout est la pour l'avenir...Un classique du genre à posséder...
jeudi 18 mars 2010
MARK FELDMAN / SYLVIE COURVOISIER - Oblivia
Mark Feldman et Sylvie Courvoisier sont devenus des piliers incontournables du label New Yorkais, qui reprennent en duo Masada avec brio ("masada recital", "Malphas") ou qu'ils participent l'un et l'autre à la mise en vie des compositions de John Zorn (du string quartet ou le masada string trio pour le violoniste, le fabuleux "Femina" recemment pour la pianiste). Bref, dans leur registre précis, le duo est devenu un incontournable.
Pas avare de gâter tous le monde, Tzadik balance donc un nouveau disque de compositions sur la Key series, les fans sont aux anges. Je suis pas déçus perso : les deux virtuoses font une nouvelle fois ravage. Télépathie, technique et improvisation, sensibilité et virtuosité sont une nouvelle fois présent pour un résultat bluffant. Les deux New Yorkais révolutionne le récital violon/piano, et comme le dit la toujours trés modeste tranche noire tzadik : "le future de la musique classique est ici !"
Pas avare de gâter tous le monde, Tzadik balance donc un nouveau disque de compositions sur la Key series, les fans sont aux anges. Je suis pas déçus perso : les deux virtuoses font une nouvelle fois ravage. Télépathie, technique et improvisation, sensibilité et virtuosité sont une nouvelle fois présent pour un résultat bluffant. Les deux New Yorkais révolutionne le récital violon/piano, et comme le dit la toujours trés modeste tranche noire tzadik : "le future de la musique classique est ici !"
lundi 15 mars 2010
MICK BARR - Octis : iohargh wended
Mick Barr, j'encaisse trés peu son oeuvre pour tout avouer. Tout ce que j'ai entendu de lui, ses groupes, ça m'a gonflé. Pourtant, Ocrilim et Orthrelm ont sortis des opus sur Ipecac et Hydrahead, labels pour lesquels j'ai beaucoup d'estime. Voila que le guitariste vient contaminer le label New yorkais, mais je suis pas rancunier et je l'achète (puis bon, collection oblige...).
Au final, pppppffff. Bon, c'est vrai qu'il s'agit avant tout d'une performance guitaristique d'une part, et d'une performance de compositeur d'autre part. Car tout au long du disque, c'est du shred harch prétentieux sur fond de boîte à rythme à fond les ballons dont la programation te prendrait autant de temps que de construire la tour eiffel avec des moufles et une boule-baillon dans la bouche. De ce point de vue "fullforce", c'est vrai qu'il s'agit d'un vrai tour de force technique grossier et imparable, exploitant autant une pure veine expérimentale qu'un background rock. Mais quasi soixante minutes de ça, ca te le fait degueuler par toutes les pores. Au bout de 20 minutes, tu t'amuses plus du tout, et au bout de 30, tu te prend à regarder ta montre, en te disant que la torture auditive, c'est bon pour la vieille cousine éloigné de passage à la maison qui te fait chier et que t'a envie de faire fuir. Dans ce cas précis, bonne pioche !
Au final, pppppffff. Bon, c'est vrai qu'il s'agit avant tout d'une performance guitaristique d'une part, et d'une performance de compositeur d'autre part. Car tout au long du disque, c'est du shred harch prétentieux sur fond de boîte à rythme à fond les ballons dont la programation te prendrait autant de temps que de construire la tour eiffel avec des moufles et une boule-baillon dans la bouche. De ce point de vue "fullforce", c'est vrai qu'il s'agit d'un vrai tour de force technique grossier et imparable, exploitant autant une pure veine expérimentale qu'un background rock. Mais quasi soixante minutes de ça, ca te le fait degueuler par toutes les pores. Au bout de 20 minutes, tu t'amuses plus du tout, et au bout de 30, tu te prend à regarder ta montre, en te disant que la torture auditive, c'est bon pour la vieille cousine éloigné de passage à la maison qui te fait chier et que t'a envie de faire fuir. Dans ce cas précis, bonne pioche !
dimanche 14 mars 2010
ZAKARYA - The true story concerning Martin Behaim
Dernier disque en date de Zakarya datant de 2008. Le quatuor ne change pas sa formule toujours aussi originale de toute façon et nous offre une belle ode au "klezmer jazz-core", une affiliation qui prête à sourire tant les 3 styles sont antinomique par excellence. Pourtant, les 12 titres présent nous prouve que cette cohabitation est possible, et sonne résolument bien pour les plus ouverts musicalement parlant (ce qui doit pas être le cas pour tous le monde je pense...). L'accordéon sonne presque heavy parfois, et le combo part dans des dérives jazzy qui font perdre la boule. Sinon, la thématique du disque est présenté comme un film imaginaire racontant la vie de Martin Behaim, cosmographe et navigateur allemand mort en 1506, et dont franchement j'ignorais l'existence. Un peu de culture sur fond de musique barré, ça fait pas de mal au karma....
samedi 6 mars 2010
JOHN ZORN - In search of the miraculous
79eme référence de la section Archival series, qui classifie tous les travaux de John Zorn, de ses début en 1973 jusqu'à aujourd'hui. Second disque du marathon Zornien puisque 12 nouvelles oeuvres sont attendus en 2010 (on annonce même le chiffre de 15, car il est vrai que le mois de février voit une réédition apparaitre en plus par exemple...)
Trés beau digisleeve qui apparait sous nos yeux, avec une magnifique peinture de JM Turner, même si le format en lui même du disque ne m'a jamais trop conquis, et qu'on a le droit au minimum syndical niveau livret (comme de plus en plus avec les années en ce qui concerne le maitre New Yorkais)
John Zorn nous reprouve sa passion pour le mysticisme, lui qui a voué une grande partie de son temps à l'étude des sciences occultes et des pratiques qui s'y rattachent : ésotérisme, magie, kabbale ou mythologie. Rien qu'à voir les titres explicites de "In search of the miraculous", on sait qu'on navigue en plein dedans. La ou "IAO" explorait les mêmes inspirations mais dans une veine sensiblement plus sombre, cet opus nous fait quitter la zone d'ombre pour nous montrer un chemin vers la lumière (cf la photo du livret). 9 odes magnifiques, qui s'articule plus ou moins de la composition majeure du disque "The magus" qui dure neuf minutes. On retrouve le trio qui donnait vie à "Alhambra love songs" (et qui se prénomme le "alhambra trio" du coup apparement) soit Ben Perowsky à la batterie (tout en feeling jazz), Rob Burger au piano/orgue (impeccable comme d'habitude) et Greg Cohen à la basse acoustique (qui s'est vraiment investis dans le projet, puisque crédité en "associate producer" en plus de Sugiyama). En plus du bassiste de Rashanim qui vient donner quelques coups de basse electrique sur quelques titres, on notera la présence de Kenny Wollesen sur tous les titres au vibraphone. L'écoute nous révele un beau disque, sensible et paisible, nous faisant penser à une version light de the Dreamers (Vibraphone oblige) ou à un filmworks. Aprés un "mycale" de janvier décevant, ce beau chapitre zornien nous permet de passer l'hiver et d'attendre le printemps et les sorties qui vont avec sereinement...
Trés beau digisleeve qui apparait sous nos yeux, avec une magnifique peinture de JM Turner, même si le format en lui même du disque ne m'a jamais trop conquis, et qu'on a le droit au minimum syndical niveau livret (comme de plus en plus avec les années en ce qui concerne le maitre New Yorkais)
John Zorn nous reprouve sa passion pour le mysticisme, lui qui a voué une grande partie de son temps à l'étude des sciences occultes et des pratiques qui s'y rattachent : ésotérisme, magie, kabbale ou mythologie. Rien qu'à voir les titres explicites de "In search of the miraculous", on sait qu'on navigue en plein dedans. La ou "IAO" explorait les mêmes inspirations mais dans une veine sensiblement plus sombre, cet opus nous fait quitter la zone d'ombre pour nous montrer un chemin vers la lumière (cf la photo du livret). 9 odes magnifiques, qui s'articule plus ou moins de la composition majeure du disque "The magus" qui dure neuf minutes. On retrouve le trio qui donnait vie à "Alhambra love songs" (et qui se prénomme le "alhambra trio" du coup apparement) soit Ben Perowsky à la batterie (tout en feeling jazz), Rob Burger au piano/orgue (impeccable comme d'habitude) et Greg Cohen à la basse acoustique (qui s'est vraiment investis dans le projet, puisque crédité en "associate producer" en plus de Sugiyama). En plus du bassiste de Rashanim qui vient donner quelques coups de basse electrique sur quelques titres, on notera la présence de Kenny Wollesen sur tous les titres au vibraphone. L'écoute nous révele un beau disque, sensible et paisible, nous faisant penser à une version light de the Dreamers (Vibraphone oblige) ou à un filmworks. Aprés un "mycale" de janvier décevant, ce beau chapitre zornien nous permet de passer l'hiver et d'attendre le printemps et les sorties qui vont avec sereinement...
vendredi 5 mars 2010
DEATH AMBIENT - Drunken forest
Dernier chapitre en date pour le trio Death ambient, qui sort ce troisième disque 7 ans aprés son prédécésseur, ce qui assez long. La raison principale étant certainement que ses membres étant tous trés occupés individuellement. Un ex-Henry Cow, un ex-Ground zero, une ex-DNA, une belle reunion quand on y repense.
"Drunken forest" est à l'image de sa pochette : plus sombre, plus enigmatique, plus oppressant. On y dénote plusieurs changements par rapport à l'éponyme et "synaesthesia". Ikue Mori est fidèle à elle même avec son laptop, mais Kato Hideki multiplie les instruments en supplément de sa seule basse habituelle (on y retrouve pas mal de choses, du violon, synthé, accordéon, mandoline, ukulélé, banjo, etc...) ce qui apporte une palette de sonorités beaucoup plus riche qu'à l'accoutumée. Inconvénient de ce procédé : Fred Frith à la guitare electrique est nettement mis en recul, et on l'entend peu ce coup çi, ce qui est dommage. Autre changement notable : Jim Pugliese (figure récurrente chez Tzadik, ayant bossé sur quelques filmworks zornien entre autres...) est l'invité de marque tout au long du disque et gratifie la forêt bourrée de percussions discrètes mais néanmoins présente. Sur le papier, j'aurai cru au meilleur volume de la serie du trio, au final, un bon chapitre de plus (qui ne supplante pas ses prédécésseurs) mais qui fait de ces trois Tzadik un bloc cohérent et important pour la new japan serie...
"Drunken forest" est à l'image de sa pochette : plus sombre, plus enigmatique, plus oppressant. On y dénote plusieurs changements par rapport à l'éponyme et "synaesthesia". Ikue Mori est fidèle à elle même avec son laptop, mais Kato Hideki multiplie les instruments en supplément de sa seule basse habituelle (on y retrouve pas mal de choses, du violon, synthé, accordéon, mandoline, ukulélé, banjo, etc...) ce qui apporte une palette de sonorités beaucoup plus riche qu'à l'accoutumée. Inconvénient de ce procédé : Fred Frith à la guitare electrique est nettement mis en recul, et on l'entend peu ce coup çi, ce qui est dommage. Autre changement notable : Jim Pugliese (figure récurrente chez Tzadik, ayant bossé sur quelques filmworks zornien entre autres...) est l'invité de marque tout au long du disque et gratifie la forêt bourrée de percussions discrètes mais néanmoins présente. Sur le papier, j'aurai cru au meilleur volume de la serie du trio, au final, un bon chapitre de plus (qui ne supplante pas ses prédécésseurs) mais qui fait de ces trois Tzadik un bloc cohérent et important pour la new japan serie...
mercredi 3 mars 2010
CHRIS DENCH - Beyond status geometry
Nait londonien mais résident aujourd'hui à Melbourne, Chris Dench est une figure de la musique experimentale australienne (tout comme son conpatriote Anthony Pateras, lui aussi sur Tzadik) et signe en 2008 son premier album pour le label New Yorkais. Un artwork qui nous vient de la nasa et qui représente "la croix d'Einstein", on démarre donc dans le space cosmique. Cependant, les 4 pièces sonores de Dench sont assez conventionnelles pour la composer serie. 20 minutes de percussions toute azimuth, on a envie de jeter ses casserolles par la fenêtre à la fin du truc. Les 3 autres pièces sont nettement meilleures, tapant dans le classique contemporain avec inspiration et lueur visionnaire, que ce soit pour le piano ou les percussions, les deux instruments de prédilection pour le compositeur (bien que celui ne joue pas). Mention spéciale pour "light strung sigils" avec ses sept joueurs vraiment inspirés. Du bon boulot...
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