Mick Barr, j'encaisse trés peu son oeuvre pour tout avouer. Tout ce que j'ai entendu de lui, ses groupes, ça m'a gonflé. Pourtant, Ocrilim et Orthrelm ont sortis des opus sur Ipecac et Hydrahead, labels pour lesquels j'ai beaucoup d'estime. Voila que le guitariste vient contaminer le label New yorkais, mais je suis pas rancunier et je l'achète (puis bon, collection oblige...).
Au final, pppppffff. Bon, c'est vrai qu'il s'agit avant tout d'une performance guitaristique d'une part, et d'une performance de compositeur d'autre part. Car tout au long du disque, c'est du shred harch prétentieux sur fond de boîte à rythme à fond les ballons dont la programation te prendrait autant de temps que de construire la tour eiffel avec des moufles et une boule-baillon dans la bouche. De ce point de vue "fullforce", c'est vrai qu'il s'agit d'un vrai tour de force technique grossier et imparable, exploitant autant une pure veine expérimentale qu'un background rock. Mais quasi soixante minutes de ça, ca te le fait degueuler par toutes les pores. Au bout de 20 minutes, tu t'amuses plus du tout, et au bout de 30, tu te prend à regarder ta montre, en te disant que la torture auditive, c'est bon pour la vieille cousine éloigné de passage à la maison qui te fait chier et que t'a envie de faire fuir. Dans ce cas précis, bonne pioche !
lundi 15 mars 2010
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thanks, pk
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