14eme volume des chamber works proposé par John Zorn, placé dans les rangs de la composer serie, au même titre que tous les compositeurs Tzadik. Pas vraiment de nouveautés, mais 3 pièces plus ou moins datés dont les partitions trainées dans les cartons, et furent toute enregistrés en 2009/2010 afin de les rendre enfin disponible au grand public.
On démarre par « contes de fées », pièce d'opéra composé en 1999, et enregistré dix ans aprés sa création aprés que celle çi fût interprété de nombreuses fois dans le monde entier. L'une de ses meilleures versions selon John Zorn, qui avoue l'avoir retravaillé de nombreuses fois avant d'en conclure une version définitive. Une des rares pièces qui fût commissioner (écrire des travaux sur demande moyennant rénumération), car John Zorn n'apprecie pas particulièrement ce procédé, et préfére écrire selon ses propres termes et envies. Le compositeur avoue qu'il s'agit d'une de ses compositions les plus rigoureuses, dramatique et complexe en même temps. On peut accentuer le coté dramatique, car « contes de fées » sera composé juste aprés le décés de sa mère, tout comme la pièce « aporias » (qui regroupait aussi un très large orchestre, voir kronik correspondante) fût elle composé juste aprés le décés de son père. Les passages tristes d'une vie inspire Zorn à écrire ses travaux les plus émotionnels sous la forme de musique classique, et « contes de fées » est une vraie réussite dans le genre.
La seconde composition de 22 minutes a pour titre trois points disposé en triangle afin de se référer au mysticisme de Crowley et Masonic, et le sous titre « fay çe que vouldras » est une traduction française du « do what thou wilt » issus aussi d'Aleister Crowley (et repris comme titre du disque donc)(La phrase « fay çe que vouldras » est tirée à l'origine du Gargantua de Rabelais ; elle y est le précepte de l'Abbaye de Thélème). Seconde pièce exclusivement au piano aprés « carny » en 1989, egalemment inteprété par Stephen Drury, qui est vraiment un grand pianiste moderne. Véritable tour de force, la pièce se révèle autant technique qu'émotionnelle, on se laisse facilement emporter par le tourbillon intense et rituelle d'une telle performance.
Dernière composition de 6 minutes « 777 » (nothing is true, everything is permitted), qui nous montre une fois de plus l'affection de Zorn pour la numérologie, qu'on retrouve en terme technique içi (le temps et rythme), puis une allusion non voilé au fameux « 666 », hommage une nouvelle fois à Crowley (décidément). Le sous titre est l'aphorisme connu d'Hassan I sabbah (voir wiki, par ailleurs un excellent groupe obsur de hardcore sauvage des 90's). Une composition pour un trio de violoncelles qui vire à la démonstration, et qui est un peu épuisante à mon goût...
jeudi 9 décembre 2010
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Bonjour. La phrase « fay çe que vouldras » est tirée du Gargantua de Rabelais ; elle y est le précepte de l'Abbaye de Thélème.
RépondreSupprimerMerci pour toutes ces chroniques
effectivement, c'étais mentionner dans le livret. Crowley a du la reprendre de Rabelais je pense. Merci de la précision, je rectifie dans la kro...
RépondreSupprimerTrio de violoncelles sur 777.
RépondreSupprimerc'est rectifié. qq erreurs dans ma kronik, j'étais fatigué apparement...
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