Anthony Coleman, c'est le mec qui a l'air foncièrement sympa, on le remarque dans le dvd de Marc Ribot ou dans les notes de livret de disques de Zorn. Pilier de l'avant garde de NY depuis 1979, membre vital de la downtown scene, Anthony a déja sortis une chiée de disques sur la radical jewish culture du label. Puis arrive maintenant la cinquantaine, place à la musique de chambre comme il le dit lui même avec ironie (le lascar parle d'ailleurs trés bien français). Un disque cependant attendu depuis quelques années par les amateurs, la plupart des collaborateurs de John Zorn ayant sortis des disques sur la composer series.
Hormis une pièce au piano datant de 1989, commandé par un pote (cherchant la juxtaposition entre le sérialisme post webern et les strategies d'improvisations libres de NY dans les années 80), le reste à été composé entre 2002 et 2005. Le premier est dispensable (piano solo chiant). Les deux autres, assez longs (entre 12 et 15 minutes) sont assez cool. Une composition pour des cuivres (trompettes, trombones, etc...) qui vaut le coup et rappelle "freedom in fragments" de Fred Frith. Puis ce "pushy blueness" en trio avec Doug Wieselman à la clarinette (ou gratte), Jim Pugliese aux percus, et le compositeur aux claviers ou intruments divers, sans conteste le meilleur du disque. Coleman s'éclate avec deux potes, et nous offre une composition facétieuse, pleines de surprises, et assez longue, relevant ainsi le niveau d'intérêt global du disque. Et comme Anthony Coleman semble sympa, on sera indulgent...
mercredi 28 octobre 2009
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