La section Archival series est, comme son nom l'indique, une sous division de Tzadik crée à l'époque pour rééditer tous les travaux de Zorn diffcile à trouver dans leur première édition (aujourd'hui, Zorn y publie l'intégralité de son oeuvre, et pas seulement des archives). Le filmworks III sera réédité aprés les volumes V et VI, temps qui fut nécéssaire pour Zorn de compiler ses travaux couvrant donc la période de 1990 à 1995.
Compilation qui démarre en 1993. Joe Chappelle démarche John Zorn afin que celui çi lui écrive la bande son de son film "Thieves quartet" (ce dernier le remercie d'ailleurs chaudement dans le livret, notamment pour avoir autorisé son "piano playing"). Comme d'habitude, peu d'information sur le film, sortis en 1994 : à première vue, une histoire de Kidnapping, et un film policier à l'atmosphère noir dont fera partis James Denton (Mike Delfino dans "Desperate housewives", si si) dans le rôle phare. Zorn a de suite à l'esprit la bande son de Miles Davis pour le film "Escalator to the scaffold", une référence dans l'assortiment film noir/bande son jazz glauque. Il est temps donc de fonder un formation de jazz pour ce nouveau boulot. Dave Douglas à la trompette, Greg Cohen à la basse, Joey Baron à la batterie, et Zorn au sax (ainsi qu'au piano sur le "end titles", d'ou la référence au "piano playing" un peu plus haut). Robert Quine fera aussi un featuring à la guitare sur une piste. 12 titres géniaux de jazz sombre, absolument parfait. Et Zorn ressent qu'il se passe quelque chose avec cette formation, que le potentiel ne demande qu'à être exploiter. L'enregistrement de "Thieves quartet" eu lieu en juillet 1993. Deux mois aprés, le compositeur New Yorkais fête ses 40 ans au Knitting factory de NY, décide d'offrir en live la brillante cohésion du quatuor, intitule le groupe Masada, et donne ainsi le premier concert du groupe (qu'on retrouve sur Tzadik). La suite appartient à l'histoire, Masada ayant plus de 20 disques à son actif, et étant l'un des plus brillants héritage de la musique juive...
"Music for Tsunta" fut enregistré en 1988, et était à l'origine une série de Test musicaux en vue de la collaboration avec le japonais Kiriko Kubo, réalisateur de déssin animé. neuf "musical miniatures" mise à la suite l'une de l'autre, formant ainsi un morceau de 3 minutes 30. On y retrouve evidemment la passion dévorante de Carl Stalling, et les prémices de la collaboration "Cynical hysterie hour" (dont on retrouve une grande partie des collaborateurs Carol Emmanuel, Bobby Previte, Bill Frisell, Peter Scherer, Cyro Baptista, Chistian Marclay). Zorn avoue avoir completement oublié l'existence de ce "morceau" durant neuf ans, car il n'avait jamais pu récupérer les master originaux auprés de Sony Japon, qui ne répondirent même pas à ses coups de fils (paru à l'époque sur une compil' au pays du soleil levant). On est content que ce dernier ait réussis à retomber sur les bandes au studio d'enregistrement ou la musique vut le jour.
Mei juin Chen, jeune réalisatrice Taiwanaise débarqua à LA en 1994 afin de réaliser un documentaire sur l'hotel tenu par son oncle, le tout dans un budget tenant dans un mouchoir de poche. Intitulé sobrement "Hollywood hotel", voila encore un court métrage dont on aura aucune information (et dont la bande son doit être plus connus que le film lui même), Zorn se demandant lui même comment il a fini par composer la musique de cette oeuvre, et ceux pour quasiment pas d'argent selon ses propres aveux. Evidemment, à ce tarif la, la réalisatrice eu le droit au minimum syndical : un jour d'enregistrement/mix, et un duo, mais pas des moindres, Marc Ribot / John Zorn. Le compositeur a collaboré avec une pléthore de guitaristes innovateurs et singuliers, Marc Ribot demeure le meilleur selon lui, un vrai "révolutionnaire" de la guitare (chose qu'on ne constestera pas qui plus est). Evidemment, les 11 titres de "Hollywood hotel" sentent le bon gros boeuf entre copains, qui s'amuse quelques heures en studio, qui ont un talent incroyable et qui peuvent donc se permettre d'enregistrer, et qui vont bouffer au resto chinois aprés (le meilleur souvenir de la soirée selon Zorn). Mais le talent des deux hommes en font quelque chose de beau et d'inspiré, et on reste subjugué de la cohésion de ces deux grands esprits...
Pour finir, pas moins de 31 titres écrit pour la firme publicitaire Weiden and Kennedy entre 1990 et 1995, affilié à des marques dont on ne saura pas le nom pour des questions légales. La firme Weiden... est existante de nos jours, et compte parmis ses clients des petites marques comme Coca cola, Nike, ou Converse. Une musique de Zorn a peut être été entendu par des millions d'oreilles donc. Le compositeur a une manière de fonctionner trés simple : pas de démos, pas de "re"composition, être payer, que la musique soit utilisé ou non. Seul la boite Weiden and Kennedy a accepté ce fonctionnement, par ailleurs l'une des firmes les plus créative et intègre. Différents réalisateurs furent affilié à la réalisation des images, David Cronenberg, et Surtout Jean luc Godard, grande référence de Zorn, qui fut par ailleurs plus que fier d'être associer au grand nom français. Une tonne de collaborateurs (environ 25) dont le line up se modifie au gré des titres, toujours trés court bien entendu, format publicité oblige.
Une vision globale des miniatures de Zorn peuvent donc être aperçus avec ce filmworks, ainsi que son potentiel de "Cartooniste", ou son art à improviser aussi librement que simplement avec un pote. On retiendra surtout les premiers titres de Masada (avant même que le groupe porte son nom), témoignage important d'un futur héritage grandiose, et donc la richesse de créativité dont John Zorn fit preuve entre 1990 et 1995, et ceux uniquement pour le 7eme art.
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