Il est vrai que Okkyung Lee n'a pas chômé depuis son arrivée à New York en 2000. Membre importante de la Downtown scene, elle a collaboré avec beaucoup de monde, Christian Marclay et Thurston Moore entre autre, ainsi que le parrain John Zorn en la faisant participer à "Femina", grand disque proposé par le maitre New Yorkais. Son affiliation avec Tzadik étant évidente, "Noisy love songs" succéde à "Nihm" sortis en 2004, bon chapitre de la série Oracles dédié aux travaux des femmes dans la scéne expérimentale mondiale. Ce disque est entouré d'un sous titre "for George Dyer", hommage appuyé à l'écrivain et poéte anglais du XVIIIeme. Si quelques instruments apparaissent en plus, les deux oeuvres de Lee restent sommairement dans la même veine, à savoir de la chamber music haute en violon et piano, mais avec cette folie qui caractérise l'improvisation bruitiste pure. Les inspirations coréénne transpire certainement moins, au profit de plus de folie dans l'interprétation. On retrouve aussi un titre inédit issus de la session de "Nihm" ou l'on retrouve Ikue Mori pour une apparition habituelle au laptop (accompagné d'un percussioniste). Même si je l'écouterai pas tous les jours, "Noisy love songs" est un bon disque d'expérimental inspiré et recherché. Le titre de l'album est bien trouvé d'ailleurs...
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