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Un documentaire réellement impressionnant de par son graphisme, sa réalisation et de son contenu global : mettre en lumière les métiers physiques et dangereux dans certains pays, alors que tous ont disparus dans les sociétés occidentales. Composé en six chapitres, le film nous emmène en Ukraine dans le quotidien des mineurs, en Indonésie, au Pakistan, en Chine, et sur le marché aux viande de Port Harcourt au Nigeria (certainement le plus visuellement effarant, la video est en ligne sur le tube). La variété des lieux renforce la difficulté de faire une bonne bande son.
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L'appel des musiciens est assez logique : Cyro Baptista aux percus (qui est présent sur quasi toutes les bandes sons), Ikue Mori pour le laptop, Zorn à l'orgue et percus, Jamie Saft à l'enregistrement et au piano. La dernière plage (avec guitare et basse) fut rajouté à la demande du réalisateur qui voulait un générique de fin plus rythmé. Au final, une bande qui tranche radicalement avec les filmworks easy-listening dont John Zorn nous a habitué : Percussions tribales se mélange avec les "Zorn chords" sombre à l'orgue, tandis que Mori livre des plages ambiantes inquiétantes. L'ensemble fonctionne bien, autant musicalement parlant qu'incorporer dans les images du documentaire. Peut être pas le meilleur chapitre de la série, mais un bel épisode de réflexion de Zorn pour son talent de compositeur de films...
belle visite :)
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