Ned Rothenberg, compositeur reconnus du circuit Tzadik, nous revient en 2012 avec une oeuvre solo balancé à bout portant sur la composer série. C'est après une session riche et intéressante d'enregistrement à l'académie des arts et des lettres de New York le 14 et 15 août 2010 que Ned eut l'idée de sortir un nouveau disque solo, le choix fut vite trié par John Zorn lui même qui décida de ne retenir que les prestations à la clarinette. Démarrant son apprentissage à l'âge de neuf ans, Rothenberg abandonne vite son entraînement pour mieux se concentrer sur le saxophone durant l'adolescence ("plus attractif") ; Il se replonge à la basse clarinette vers la vingtaine, avant de lâcher l'affaire durant plus d'une quinzaine d'années, en profitant pour apprendre le Shakuhachi et connaître la carrière qu'on lui connaît. La clarinette est donc le dernier instrument dans lequel il trouvera sa voix, et la maturité des compositions se ressent grandement. Respiration circulaire, mélodies angulaires et un caractère polyphonique surprenant. Un disque hypnotique et tourbillonnant, l'un des plus singuliers du compositeur. La pochette est également une peinture de son auteur...
vendredi 17 août 2012
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