vendredi 11 novembre 2011

BERANGERE MAXIMIN - Tant que les heures passent

BERANGERE MAXIMIN a passé son enfance à l'île de la Réunion avant de partir pour la métropole à l'âge de seize ans. Elle a chanté dans divers groupes rock et world tout en suivant les cours de la classe électroacoustique de Denis Dufour au Conservatoire de Perpignan Elle réside aujourd'hui à Paris. L'utilisation de sonorités très hétérogènes, sans complexes ni principes dogmatiques, au sein d'une écriture serrée mais jouissive, les plans contrastés et les nuances employées, font de chacune de ses œuvres, une expérience à vivre réservée aux amateurs de sensations musicales fortes.

Les artistes français sont récurrent sur la composer serie, il est guére etonnant de retrouver la jeune Bérangére dans les rangs de Tzadik. "Tant que les heures passent", manifeste incroyable dans les contrées electro-acoustiques et bidouillages expérimentaux en tous genre. Une musique difficile à décrire, mais qu'on qualifiera, en faisant fi de la branlette journalistique de la plupart des médias et qui me fatigue parfois, de "trippée". C'est d'ailleurs particuliérement convaincant sur "ce corps vil", pièce d'un quart d'heure ou la voix de la compositrice nous transporte dans un tourbillon de pensées abstraites. Les autres pièces instrumentales sont bonnes, faisant preuve d'une précision et d'une creativité interessante en matière d'assemblage de sonorités expérimentales. Une premier chapitre intéréssant pour la composer serie.

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