George Lewis, auteur de livre, précurseur dans l'utilisation de l'ordinateur dans des compositions comtemporaines, professeur à l'université de Californie à San diego, et tromboniste virtuose. Premier disque pour la composer serie sortis en 2000, la pochette de "endless shout" est vraiment chouette je trouve, il y a toujours ce coté "arty" dans les disques tzadik, c'est à chaque fois du bon boulot. Un disque assez varié dans l'ensemble avec quatres pièces sonores fonciérement différentes les unes des autres.
On attaque avec "North star boogaloo" de 1996, trame pour percussions solos accompagné d'un lecteur qui nous raconte une histoire en même temps, et de pas mal de samples d'ambiance bien utilisé : une atmosphére se dégage du truc, on est pris dans le tourbillon du récit, une réussite donc.
Le titre éponyme date de 1994, composé pour du piano solo et interprété superbement par une pianiste inconnu. Posé, envoutant, réfléchis, un bon travail de composition classique. La pièce suivante est composé en 1977 pour un orchestre complet de 13 musiciens, et sera interprété en 1997 avec George Lewis lui même au baton : une pièce assez crispante, avec des cuivres un peu stressant et relachement complet, on s'attendait à plus de construction et d'esprit cartoon, c'est une relative déception. La derniére piéce sonore est la plus longue avec George Lewis lui même au trombone et à l'ordinateur : le compositeur doit en effet composé des séries de samples ambiant et instumentaux psyché, puis enregistre par dessus l'ordi avec son trombone. "Voyager" est la pièce la plus énigmatique mais aussi la plus captivante dans le fond, on ne sait pas ou le voyage va se finir, et il y a un coté opprésant plutôt bien exploité. Une fin qui nous entraine dans le trou noir donc...
lundi 7 novembre 2011
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