dimanche 4 avril 2010

ANTHONY COLEMAN - The abysmal richness of the infinite proximity of the same

Sympathique pochette mystérieuse (à Budapest en 1920 pour l'info) pour ce troisième opus des Selfhaters, une formation tournante à l'initiative d'Anthony Coleman. Au départ, la formation m'avait pleinemant emballé sur le papier : Coleman au piano, un violoniste, Doug Wieselman à la clarinette, Michael Attias au sax et Jim Pugliese aux percus. Au final, une semi déception. La pièce éponyme principale de 22 minutes est insupportable. Mélange (trés) abstrait de classique, de jazz et Klezmer, on peine à rentrer dedans, ça n'a pas vraiment de sens, tout semble improvisé sans aucune cohésion et au détriment d'une quelconque émotion. Ca démarre trés mal donc. Puis les deux autres morceaux remonte le niveau : "His masquarade" avec Coleman en solo au piano est une pièce mystérieuse à souhait, et "57 something" garde les mêmes musiciens, mais cette fois çi, une réèlle tension s'installe, on est pas loin de l'aliénation parfois comme l'indique la tranche Tzadik. C'est difficilement descriptible, mais ce disque a le mérite d'innover et de retrancher l'auditeur dans une sphère captivante et inquiétante en même temps. Hormis les origines des interprètes, il est difficile de percevoir une quelconque légitimité juive dans ce disque. Dommage que le premier titre soit plus que moyen, Coleman nous prouvant ensuite son talent de compositeur visionnaire...

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