77eme référence de la section Archival series, qui classifie tous les travaux de John Zorn, de ses début en 1973 jusqu'à aujourd'hui. Sans aucun doute le dernier disque de 2009, avant une année marathon Zornienne puisque 12 nouvelles oeuvres sont attendus en 2010.
Magnifique digipack qui renferme le disque, peut être l'un des plus beau que Tzadik nous ait pondus avec "Astronome". Un superbe livret remplis d'illustrations de Kiki Smith, artiste allemande étant New Yorkaise depuis 1976, et dont pas mal d'oeuvres sont exposée au Museum of modern art à Manhattan.
Ce n'est d'ailleurs pas uniquement à une artiste, mais à un trés grand nombres d'artistes féminines et autres femmes importantes qui ont marqué l'histoire auxquelles John Zorn s'est inspiré pour constituer ce "Femina" brillant. 52 femmes en tout, plus ou moins connus, que je vous laisse le soin de découvrir avec le livret du disque. Grand retour triomphant du système de compositions par fiche, méthode permettant de combiner composition et improvisation dans laquelle le compositeur note sur des petites fiches ce qu'il souhaite ou imagine, le morceau naissant d'un agencement qui sera fixé ultérieurement (et pourra être indéfiniment remanié). Cette méthode a fait ses preuves par le passé, mais nécéssite un choix précis des musiciens, pour faciliter la communication et l'aboutissement du résultat final. Pas de grosses surprises de ce coté la : 7 femmes (autant rester dans le concept à fond) que Zorn connait bien : Hormis l'introduction de Shayna Dunkelman (percus), toutes les autres doivent parler aux zornologues : Jennifer Choi au violon, Okkyung Lee au violoncelle, la fidèle Carol Emmanuel à la harpe, Sylvie Courvoisier au piano, son ex-femme au laptop Ikue Mori, et la femme de son pote Lou Reed qui fait un guest Laurie Anderson.
Le resultat est absolument splendide. "Femina" est une indéniable pierre à l'édifice du monument Zornien qui se construit année aprés année sous nos yeux, et qui font du compositeur New Yorkais un maître (le ?) de la musique contemporaine. L'association Piano/violon splendide, la harpe superbe et douce, les assauts bruitistes au laptop, tout les multiples détails sonores, aucune seconde n'est perdue sur ce disque et tout semble enchainé avec minutie. Une composition de 35 minutes absolument magistrale qui à mon avis rentre dans les meilleurs disques que John Zorn ait créer...
samedi 26 décembre 2009
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Bonne idée de l'avoir mis sur Mediafire !
RépondreSupprimerMerci !
RépondreSupprimerContinue l'excellent travail de chronique et de présentation.