4eme référence historique de Tzadik, sortis en 1995 sur le label de Manhattan fraichement fondé par John Zorn à l'époque. Je précise ce fait car evidemment, signé de tels OSNI (objets sonores non identifiés) en tant que première oeuvres relève autant de l'exploit que de l'inconciensce...15 ans aprés, le label fera prochainement péter sa 500eme référence. Qui l'eut cru ?
Arnold Dreyblatt, compositeur américain ayant migré depuis pas mal d'années sur Berlin, ville ou il réside toujours. Ayant étudié avec Alvin Lucier et LaMonte Young (soit des fers de lance du minimalisme), et dirigeant son propre groupe prénommé "the orchestra of excited strings" depuis 1979 (un nom bien fun, il faut l'avouer...). Et c'est avec cette formation qu'il composera ce disque improbable, certes assez court, mais qui pourtant fait preuve d'un avant gardisme sans faille tout en apportant son lot de surprises. Déja, il s'agit d'un des seul disque de chamber works ou j'ai pu lire la mention "This music is composed with a specific acoustic effect in mind. one should listen at maximum volume". La musique contemporaine joué ici lorgne en effet beaucoup sur l'énergie du rock. Beaucoup de cuivres composent le disque, en plus d'instruments traditionels et d'autres plus pittoresques (le cimbalom notamment, un instrument à corde frappée faisant partie de la famille des cithares). La rapidité est parfois présente, le changement de structures est récurrent, la répétition pointe parfois, et le tout dans une musique hybride mélangeant percussions, rythmiques ska ou d'europe de l'Est, et éléments pop. Ca m'a rappelé certains moments de la musique de Frank Zappa (dernière période), ça m'a surtout beaucoup étonné, mais finalement séduit. "Animal magnetism" est une oeuvre trés riche et dense qui mérite effectivement d'être écouter à volume bien élevé...
vendredi 3 septembre 2010
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Bol!
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