dimanche 2 mai 2010

NOAH CRESHEVSKY - The twilight of the gods

Directeur d'un centre musical basé sur l'électronique, professeur au Brooklyn college, à l'image de l'art work du disque, Noah Creshevsky est un type qui en a dans la caboche. Son approche ressemble à celle de Luc Ferrari, Scott Johnson ou Mark de gli Antoni que vous avez pu croiser sur ce blog : les éléments electro-acoustiques, les charcutages des bandes magnétiques et le dépiotage de la musique sous toutes ces formes. Aprés quelques disques sortis en indé, et un premier sortis sur Tzadik deux ans plus tôt, retour du compositeur avec ce "Twilight of the gods" à l'artwork arty vachement bien foutu je trouve. Le premier titre démarre en trombe, "götterdämmerung" nous envois dans un univers cartoon jazzy vraiment excellent, et on se dit qu'on va taper dans l'innovation par rapport à "To know...". Ce n'est absolument pas le cas, puisqu'on retombe trés vite dans le même univers sonore, musique "hyperrealist" electro-acoustique, avec des samples de voix de partout, des montages instrumentaux incongrus, des collages sonores abstrait mais resolument contemporain. Les 11 minutes de "I wonder who's kissing her now" sont absolument démentielle : beaucoup d'instruments s'entrecroisent dans une atmosphère proche du string quartet, ce qui nous envois presque dans un conte Disney dans le scénar' aurait mal tourné. Creshevsky parvient à nous séduire à nouveau avec un disque résolument expérimental et difficile à dompter, mais qui permet la découverte d'une nouvelle vision et de nouvelles sonorités...

1 commentaire:

  1. Can the links be in the comments? That sure would be nice....

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