26eme volume du Book of angels sortis en 2015, qui porte cette fois le doux nom du démon Cerberus, qui prend une apparence avec trois têtes de chiens. C'est un nouveau combo qui s'attelle cette fois çi à reprendre le répertoire du boss de Tzadik, Anglais basé à Londres de surcroît et qui réponds au doux nom de The spike orchestra. Un premier disque était déja sortis en 2014 "ghetto" autoproduit et sortis sur leur propre label.
On ne sait pas trés bien comment l'opportunité s'est faites mais le processus à du ravir John Zorn car jugez plutôt : le Spike Orchestra est un big band de 18 musiciens (!!) ce qui ouvre une voie phénoménale en matière d'arrangements, de compositions et de délires en tous genre. Et c'est d'ailleurs ce qui se passe le long des 10 compositions dédiées à ce volume. Outre les traditionnels basse, guitare et batterie, il y a aussi la présence d'une énorme section de cuivres divers ainsi que du piano et de l'accordéon. Evidemment les premières sonorités luxuriantes nous font penser au big band de Jazz. Mais les compositions de Masada renvoi aussi à un coté Klezmer prononcé, une touche de rock bien sentis, une pointe de psychédélisme, des influences cartoon, etc. Les influences cités sont noble et cohérente, de Duke Ellington à Frank Zappa (certainement la période Wazoo/Waka jawaka), en pensant par l'incontournable Carl Stalling, et plus surprenant John Zorn lui même. C'est donc un bel hommage que le groupe a du se régaler à proposer des arrangements digne de ce nom, sachant qu'il serait jugé par le maître Himself. C'est franchement réussis, grâce à des titres assez longs (pas moins de cinq minutes pour tous, 1 heure de musique), mais qui sont d'une telle richesse à découvrir que ce "Cerberus" passe assez vite. Le volume 24 de Klezmerson marquait déjà une première approche big band du book of angels mais était porté sur un coté latin, la ou le Spike orchestra se tourne plus vers un penchant fanfare des pays d'europe de l'est. Mon titre préféré est le dernier "Labadron", plus psyché et plus sombre, un superbe titre de conclusion pour un chouette volume offert par ces Londoniens qui ne sont pas en manque d'idées...
jamais compris comment ont pouvaient écouter ce que tu propose ... dommage !
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