Inferno est le troisième album du trio Simulacrum, qui retrouve sa forme de trio après l'apparition, sur l'album précédent, de Marc Ribot et Trevor Dunn. Il s'agit de la troisième parution discographique du trio en 6 mois. Le titre fait référence à une œuvre de August Strindberg, qui a inspiré John Zorn pour les compositions de cet album. Inferno propose, comme sur les précédents opus, un mélange de styles (métal, jazz, minimalisme, atonalité, ambient).
La présentation Wikipédia résume parfaitement ce disque que j'ai trouvé sympathique sans se taper le cul par terre non plus. La partie la plus impressionnante du disque reste la fameuse suite "Inferno" longue de 20 minutes, avec une montée progressive fascinante, et qui nous en met plein les oreilles. Pour la suite, Kenny Grohowski est toujours aussi impérial à la batterie, Medeski et Hollenberg font le taff avec leurs instrus respectifs. Le travail de John Zorn à la composition est remarquable, mais on s'habitue aprés toutes ces années à cette complexité musicale, et "Inferno" ne se démarque pas avec évidence d'autres chapitres Zorniens plus originaux. Pochette en mode diablerie, c'est l'enfer musical qui s'offre à vous...