lundi 30 novembre 2020

RUINS - Symphonica

 

J'avais déjà kroniké sur mon blog deux disques du duo frappadingue Ruins : un disque traditionnel du combo, et une rencontre avec le guitariste anglais improvisateur Derek Bailey qui faisait donc du coup un trio. Nous voici de retour sur la New japan avec cet enregistrement qui modifie encore une fois la donne : on a le droit cette fois à un quintet ! Apparition une nouvelle fois du look "caillasse style", et le duo nous livre pour le coup, et comme son nom l'indique, leur propre vision de la symphonie. En plus de Yoshida Tatsuya à la batterie et de Sasaki Hisashi à la basse, se sont rajouté un claviériste aux sonorités cosmiques avec son synthé, et deux chanteuses japonaises. L'ajout de ses trois musiciens supplémentaires apporte une coloration incroyablement différente aux compositions de Ruins, donc on en retrouve pourtant trois sur des disques précédents mais en version minimaliste "ruins classique". Le groupe semble avoir enregistré normalement en duo, puis a ajouté le clavier ainsi que les choeurs. Yoshida y chante tout le long son chant "kobaïen" imaginé, sur lequel les chanteuses se greffe parfaitement. Le clavier s'accorde parfaitement avec toutes les cassures, breaks, et disgressions de la section rythmique, offrant des titres riches et imprévisibles. Alors évidemment, l'ensemble perd en identité "Ruins" et sonne plus comme du rock progressif des 70's, comme il en a existé des milliers de groupes. Mais pour un disque ayant vu le jour en 1998, il demeure tout simplement phénoménal de folie. Je pense que Zorn tenait la sa vision du psyché 70's à lui. Ce "symphonica" est en tous cas à découvrir d'urgence, même les fans de Ruins seront surpris...

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