A l’instar de deux de ses compagnons, James Tenney et Richard Teitelbaum, David Rosenboom est un vétéran de l'avant-garde américaine depuis plus d'un demi-siècle. Il fut de toutes les grandes aventures, celle de l'Electric Circus en 1969 comme celle du Theatre of Eternal Music de La Monte Young. Il figurait sur la première version du In C de Terry Riley à la fin des années 60, sur le premier album de Jon Hassell (Vernal Equinox), comme sur le Five Compositions d'Anthony Braxton. Parfaite introduction à l'œuvre de ce compositeur prolixe, "Life Field" rassemble une sélection de travaux couvrant des champs sonores aussi divers que le minimalisme, l'outil électronique, les modes de jeux aléatoires, la relation improvisation-composition, le bio-feedback (un processus d'amplification des ondes électriques du
cerveau pilotant des synthétiseurs). Couvrant les périodes très larges de 1964 à 2004, cet rétrospective est une aubaine pour découvrir la vision hautement expérimentale du compositeur, le livret contenant beaucoup de notes et photos pour plus d'informations sur les différents processus.
lundi 4 novembre 2013
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