samedi 21 septembre 2013
JAMIE SAFT - Breadcrumb sins
Second disque de Jamie Saft sortis sur Tzadik à l'époque, 2 ans après le premier "Sovlanut" qui était vraiment très bon dans son genre. Très honnêtement, il n'y aura pas besoin d'en faire des caisses quand au lien entre les deux albums, "breadcrumb sins" s'inscrit dans la parfaite continuité de son prédécesseurs, avec toujours ce mix improbable d'ambiance juive, chœurs quasi-religieux, dérives Noisy et base rythmiques Dub ou Drum n' bass. Décrit comme ça, on a évidemment beaucoup de mal à se l'imaginer en tête. Mais à l'écoute des 9 titres, tout semble cohérent, et d'une clarté absolu. On retiendra ce superbe "blood on the door" avec le chanteur Antony, les deux compositions avec sa femme, et surtout ce groove lancinant qui fait que sans nul doute le lascar doit fumer des joints taille bombardier ! Sortis en 2002, et toujours dispo un peu partout, notamment sur Tzadik qui met un point d'honneur à mettre à disposition tous les nombreuses références du label, même les plus vieilles, ce qui est vraiment une aubaine...
vendredi 13 septembre 2013
GARY LUCAS - Busy being born
J'avais kroniké le second disque de Gary Lucas il y a déjà quelques années (disponible dans cette même section) et me souvient avoir été complètement bluffé par ce guitariste incroyable, dans le giron de Captain Beefheart et prof de guitare de Jeff Buckley. Son premier disque pour Tzadik était pourtant sortis deux ans plus tôt, en 1998, soit trois ans seulement après la création du label. Le fait que Lucas vive à NY depuis les années 80's et qu'il soit ami avec John Zorn a du modifier la donne, on retrouve d'ailleurs ce dernier sur les deux disques. "Busy being born" (d'après une citation de Bob Dylan) est un tribute aux chansons pour enfants, reprise à la sauce juive et guitaristique. Car si il y a batteur sur quelques titres, Greg Cohen à la contrebasse de temps en temps, John Zorn sur deux titres qui couine, c'est avant tout la guitare magique de Gary Lucas qui nous fait frémir. Il faut bien comprendre que le lascar est un monstre de l'instrument, on se demande souvent si il n'a pas 12 doigts, sa rapidité d'exécution a pour égal sa virtuosité, et son jeu est absolument sublime. Pas moins de 17 titres ce bouscule sur ce disque, tout plus ou moins essentiels, qui font de ce volume un "old school" essentiel du label new yorkais...
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