Après avoir démarré le saxophone à l'âge de 12 ans en Israël, son pays natal, Daniel Zamir, dispensé de service militaire en rapport à son poids, part directement à NY après ses études afin de parfaire son éducation musicale en 1998. Il n'a que 17 ans. On ne sait pas trop comment il a été repéré par John Zorn l'année suivante, mais ce dernier lui propose un contrat de plusieurs disques sur Tzadik, croyant énormément au potentiel de ce tout jeune musicien. C'est en 2000 que voit donc le jour cet première oeuvre du trio "Satlah", nom générique du disque mais aussi du groupe par la suite. Kevin Zubek à la batterie, Shanir ezra Bumenkranz à la basse (pour une de ses premières incursions sur Tzadik, lui maintenant que l'on voit beaucoup dans le sillage de Zorn) et Daniel Zamir au saxophone alto, effectivement hyper-talentueux vu son jeune âge. Onze titres fournis de jazz d'influence juive, ou solos, improvisation, et fougue de la jeunesse se télescope dans le profond respect de la tradition. Comme pour épauler son jeune protégé et lui donner une légitimité dans la downtown scene, Zorn fait quelques apparitions au sax également, ce qui prend aujourd'hui tout son sens pour les fans Zornien. Même si je préfère les disques suivants, ce premier volume de Daniel Zamir est indispensable d'écoute...
mardi 2 avril 2013
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