Longtemps indissociée de l'histoire de la Kitchen à New York, l'œuvre de MEREDITH MONK mêle des éléments de danse, de théâtre, de film et de musique, et se situe bien sûr au confluent de toutes ces disciplines contemporaines. Principalement connue comme chanteuse pour l'emploi de techniques vocales étendues (chuchotements, cris, grognements, sanglots, chant diphonique, etc...), cette admiratrice de HENRY COWELL et de LA MONTE YOUNG - une représentation de The Tortoise, His Dreams and Journeys la marqua de façon indélébile en 1966 - se vit rattachée au courant minimaliste dont elle fut néanmoins la première à remettre l'appelation en cause. Sélectionnée par elle-même à partir de ses archives personnelles, cette compilation couvre une grosse première moitié d'une carrière éblouissante, depuis ses performances solo du milieu des années 60 jusqu'aux travaux plus prestigieux sur ECM qui la firent connaître lors des deux décennies suivantes. Best of d'une subjugante pionnière des nouvelles musiques.
Résumé de la toile. Et superbe disque que nous propose Tzadik, on sent une forme de consécration pour John Zorn de sortir une oeuvre de Meredith sur son label, les notes du livret l'atteste et ce dernier n'hésite pas à écrire qu'elle est une renaissance et la mére spirituelle de tous les musiciens talentueux de la downtown scene. Les notes du livret se poursuive ensuite avec la compositrice elle même qui relate chaque processus et anecdotes des titres. Des travaux assez vieux donc, s'étalant entre 1966 et 1976. Je ne suis pas énorme fan des travaux à haute teneur vocal de ce genre, mais force de constater que Meredith Monk était effectivement une précurseur dans l'approche expérimentale couplé à du chant. A découvrir pour ceux qui aime...
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