vendredi 28 octobre 2011

NI HAO ! - Marvelous

Si les petites de Ni-Hao ont perdus une de leur membres en cours de route, les conduisant au savoureuse joies du duo, elles n'ont cependant en rien perdu de leur verve noisy et déjant'. Basse et batterie absolument débridé, accompagné par le renfort occasionel de quelques instruments, dont une guitare et un saxo bien bargeot que ne renierait pas un certain Mr Z. Les japonaises nous font de nouveau un grand chelem dans l'esprit décalé à la japonaise : le chant hurlé, chanté, jappé, éructé l'atteste grandement, tant il détonne dans cet amas déstructuré et captivant. Les ambiances se succédent au sein de morceaux tous étonnants et fous. On saluera la splendeur de l'originalité du pays du Wasabi, plus particuliérement la scène de Kansaï, d'ou sont issus les Ni Hao !. Yukari et Ariko s'en sortent donc avec aisance dans l'exercice du second disque, même si les deux remix proposé sur le disque sont relativement inutile et particulièrement de mauvais gout. Je pense préféré au final ce "marvelous" à son prédécésseur...

mercredi 26 octobre 2011

THERESA WONG - The unlearning

La violoncelliste californienne - The Unlearning est son tout premier album - a écrit ce recueil de miniatures pour violon, violoncelle et deux voix, que lui inspirèrent les gravures de GOYA, Les Désastres de la Guerre (1810-1820). Carla KIHLSTEDT (violoniste inspirée, que les fervents du label tzadik connaissent bien) joue l'alternance complémentaire lui donnant la réplique pour ces curieuses et attachantes chansons expressionnistes à mi-chemin entre classique et pop.

Effectivement, sur fond de duo violon-violoncelle, Les superbes compositions de Theresa font mouche quasiment à tous les coups. La juxtaposition des deux trés belles voix des musiciennes, les coups d'éclats aux instuments, l'opposition classique/expérimental avec toujours ces éléments qu'on sent improvisés. Mais l'ensemble fait preuve non seulement d'une certaine fraicheur, mais surtout d'une grande émotion, en sussurant les paroles et en jouant parfois presque en sourdine notamment. Premier disque sympathique de Theresa Wong, la serie Oracles se porte bien...

mercredi 5 octobre 2011

LES RHINOCEROS - s/t

La sous-division "fullforce" au sein de la catégorie Composer serie avait largement débrouisailler le terrain quand aux jeunes groupes qui virevolter de plus belle en faisant s'accoupler le rock débridé et l'expérimental le plus sauvage. Kayo Dot, Time of orchids, Stabat Akish, Larval ou Mick Barr se sont donc retrouver sur Tzadik, mais au sein d'une section qui renferme des compositeurs "classique" dans leur approche, cela pouvait prêter à confusion.

Ceci est terminé aujourd'hui avec la création d'une nouvelle série intitulé "Spotlight", offrant ainsi un coup de projecteur sur les nouveaux groupes fondé par des jeunes musiciens aventureux de naviguer dans des chemins non balisés par les codes usuels de la musique populaire. Ce sont donc Les rhinocéros qui ouvrent la section avec un premier disque tout simplement énorme. Arrivant droit de Washington DC, c'est aprés une intro et un "bonjour !" pétant que démarre "Beeps and boops" dans une atmosphère bunglelesque tonitruante. Trio de formation classique à la base, le combo s'amuse ensuite à faire venir d'autres musiciens, et à brouiller les pistes avec dextérité désarmante. Rock, jazz, impro, noise, passage ambiant, touché world music, avec un sens du mix et de la composition absolument excellent. La section "Spotlight" démarre donc fortement, et ce premier volume est un futur clasique du genre...