vendredi 18 mars 2011
ALVIN CURRAN - Lost marbles
Alvin Curran a été le tout premier artiste signé sur Tzadik, un statut un peu à part donc au sein du label new yorkais, John Zorn ayant une haute estime du compositeur à priori. C'est une nouvelle fois sous l'impulsion de ce dernier que voit le jour ce "lost marbles", soit le disque des titres rares et perdus dans les archives et cartons de Curran. L'artwork est superbe, ça me rappelle quand j'étais gamin, on aurait vendu pére et mére pour être celui qui a le plus de billes. Le contenu est aussi beau que l'artwork je trouve, et "lost marbles" est un grand disque du genre dit expérimental. Ce que j'aime chez Curran, c'est que sa musique est décompléxé avant toute chose : on sent la réflexion, et que rien n'est gratuit. Pas d'improvisation déviantes, pas de bruitisme inutile, pas de volonté d'assommer l'auditeur dans un tourbillon regréssif. Uniquement du grand art, et ceux sur un disque remplis ras la gueule. Quelques compositions magnifiques au piano seul, quelques deconstructions cohérentes au sampler (c'est son dada de prédilection), et quelques ensembles philharmoniques bien pensés et subtils avec souvent du beau monde (Frith, Winant, etc...). Nettement supérieur à « Animal behavior », Alvin Curran prouve sur cet opus qu'il est bien l'un des compositeurs américain les plus captivant de sa génération...
samedi 5 mars 2011
RICHARD CRANDELL - Spring steel
La mbira est un des instruments africains les plus anciens. De nombreuses légendes circulent au Zimbabwe concernant ses origines. La mbira trouve ainsi ses racines dans la mythologie africaine et dans la littérature historique des Shonas. La plupart des musiciens s’accordent néanmoins pour dire que l’origine de la mbira est un mystère, les nombreuses histoires provenant de l’histoire orale et du folklore des Shonas ne faisant que refléter la mystique qui entoure l’instrument et révéler les profondes associations existant entre la mbira et d’autres aspects de la culture shona. Des découvertes archéologiques suggèrent qu’elle était jouée au XVe siècle et probablement aussi au Xe siècle quand le peuple shona s’est installé au Zimbabwe. Il est néanmoins établi que cet instrument était joué au XVIe siècle à la cour de Munhumtapa. À l’époque, les musiciens jouaient de la mbira pour les rois et les devins shonas.
Second opus de Richard Crandell sortis en 2007, parfaite continuité du "Mbira magic" kroniké il y a peu. Nouveauté directement décelable : Cyro Baptista est présent sur quasiment tous les titres cette fois çi, et c'est vrai que c'est toujours un plaisir d'entendre son sang brésilien donner du rythme, surtout qu'on l'entend parfaitement sur cette oeuvre (au sein de l'electric masada, c'est un peu plus compliqué par exemple). Richard Crandell est un master de l'instrument africain : de dérives mélodiques en improvisations longues, il livre un sans faute, en nous sortant un disque ou minimalisme et émotion se rencontre. Venus droit de l'Oregon, Richard nous propose sans aucun doute l'un des disques de Tzadik le plus en phase avec les éléments de dame nature, une parfaite réussite une nouvelle fois.
Second opus de Richard Crandell sortis en 2007, parfaite continuité du "Mbira magic" kroniké il y a peu. Nouveauté directement décelable : Cyro Baptista est présent sur quasiment tous les titres cette fois çi, et c'est vrai que c'est toujours un plaisir d'entendre son sang brésilien donner du rythme, surtout qu'on l'entend parfaitement sur cette oeuvre (au sein de l'electric masada, c'est un peu plus compliqué par exemple). Richard Crandell est un master de l'instrument africain : de dérives mélodiques en improvisations longues, il livre un sans faute, en nous sortant un disque ou minimalisme et émotion se rencontre. Venus droit de l'Oregon, Richard nous propose sans aucun doute l'un des disques de Tzadik le plus en phase avec les éléments de dame nature, une parfaite réussite une nouvelle fois.
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