La section Archival series est, comme son nom l'indique, une sous division de Tzadik crée à l'époque pour rééditer tous les travaux de Zorn diffcile à trouver dans leur première édition (aujourd'hui, Zorn y publie l'intégralité de son oeuvre, et pas seulement des archives). Le filmworks X est la musique d'un documentaire couvrant la vie de la réalisatrice d'origine russe Maya Deren, sortis en 2001.
Fille d'un psychiatre juif émigrant aux États-Unis en 1922, elle fait ses études en Suisse et à New York. Licenciée en arts, elle débute dans le journalisme et s'occupe de danse, de poésie puis d'anthropologie. Elle fait la rencontre du cinéaste Alexander Hammid avec qui elle réalise Meshes of the Afternoon en 1943, marquant un avant-gardiste américain proche de Cocteau. Ses films de chambre qui suivirent incorporent de plus en plus la danse ou l'expression corporelle. Grâce à une première bourse décernée par la fondation Guggenheim, elle fait des recherches sur des rituels vaudous en Haïti, qui en résultera un livre Divine Horsemen (1953) et un film de 5 heures, que la mort l'empêchera de monter. Elle est l'auteur d'un recueil de texte sur l'art, la forme et le film. Avec Amos Vogel, elle crée la Creative Film Foundation puis en 1953, elle participa à l'existence éphémère de l'indépendant Film-makers Association, première tentative de regroupement des cinéastes expérimentaux américains. elle décédera en 1961 à New York.
lorsque Martina Kudlacek décide de réaliser un documentaire sur cette personnalité importante de l'underground new-yorkaise, elle avoue être trés nerveuse car elle sait l'importance d'une bonne bande son au sein d'un film, qui peut changer le rythme, la perception du spectateur ou la qualité emotionnelle de la narration filmique. Elle possède un exemplaire de "taboo and exile", dont l'artwork se rapproche assez facilement de l'univers de Maya Deren. Le choix de John Zorn s'avère être une evidence : Il est new yorkais (comme elle même), ami avec Henry Hills (qu'elle connait bien aussi) et demeure fan de l'univers de Maya Deren.
De son coté, John Zorn a de suite été emballé par la proposition, et s'attela à proposer des travaux émotionnellement fort. La base de travail fût simple à trouver : exploiter les racines juive de la réalisatrice (née en Russie, parents immigré juif), sa fascination pour les rituelles et la danse (particulièrement les rituels vaudou en Haïti) et son amour pour la musique classique. Zorn decida de conserver le line up du filmworks précédent, à l'exception de Chris Speed qui fut remplacer par Erik Friedlander. Jamie Saft au piano et orgue, Cyro Baptista aux percussions et Zorn lui même aux percussions et piano sur quelques titres, qui avouera que créer ce disque sera un véritable plaisir pour lui.
15 titres absolument magnifique ressortiront de cette session, naviguant entre musique classique, easy listening, percussions haïtiennes, gamelan indonésien et atmosphère rituelle vaudou collant parfaitement avec les films de Maya Deren, que John Zorn connaissait sur le bout des doigts de toute façon.
L'un des filmworks les plus populaires des Zornologues, et certainement l'un des plus beau lyriquement parlant, c'est un véritable chef d'oeuvre qui n'a aucune emprise sur le temps, et que Maya Deren aurait elle même apprécier, on peut en être quasiment sur...
dimanche 28 novembre 2010
samedi 13 novembre 2010
MASADA MARATHON - Teatro Manzoni, Milano, Italy (08/11/10)
Si je peux certes donner mon modeste avis sur quelques disques glaner par çi, par la, je deteste faire les lives reports, je me sens tout simplement mauvais dans cet exercice. De plus, ne vous étonnez pas de commentaires idiots et futiles de ma part, ainsi que du manque de détails ou de ne pas enjoliver le recit, tout ceci est NORMAL ! (don't like it, don't read it !)
Sinon, en tans qu'habitant du sud de la France, j'ai eu la chance d'aller au Masada marathon donner en première européenne à Milan, Italie. Arrivé dans un quartier bien huppé (Gucci, Versace, Dior, etc...), On rencontre des français dans le resto en face du theâtre qui se sont déplacé de Paris. Un solide apéro et une magnifique herbe nous mettra du baume au coeur à l'entrée (en gros, on était au taquet) : Le teatro Manzoni est un magnifique endroit à l'italienne (faites travaillez votre imagination), et l'acoustique fut parfaite pour toutes les formations. A noter que je ne suis plus tout à fait sure des ordres de passage, la réponse à ce fait trois lignes au dessus...
Masada quartet : John Zorn en treillis qui présente ses potes, Dave Douglas en béret, 20 premières minutes qui nous font direct rentrer dans le bain, la magie masada se met en branle. Des stop and go de fou, Zorn qui s'agite à faire des signes, un Baron plus que monstrueux, le summum du jazz moderne à son sommet. Standing ovation dés la fin des 3 premiers titres. Mes potes étaient bouches bées, je me sentais comme un totem érotique...Ca démarre fort !
Sylvie Courvoisier et Mark Feldman : Je les ai vu il y a pas longtemps en première partie de l'Aleph trio à Paris en mai dernier, donc pas de grosse surprise. Quatre titres de Malphas joués (les 4 premiers il me semble), leur cohésion musicale (quasi sexuelle en fait...) est impressionnante. J'aime beaucoup quand Sylvie donne des coups de poings sur le piano, ça résonne à mort, c'est presque heavy.
Banquet of the spirits : une vrai surprise pour tous le monde puisque leur book of angels n'est pas sortis pour le moment. Le quatuor ne s'est pas laissé démonter, sous l'égide d'un Cyro Baptista presque hystérique par moment : il nous a sortis des percussions de dingue que même Macgyver n'oserait fabriquer. Shanir bidule est incroyable, que ce soit avec sa basse ou son oud (quel solo d'intro !). Un combo avec une cohésion passionnante, pour plusieurs titres de World music digne de ces disques sortis sur la key series de Tzadik. Une des meilleures prestations milanaise, assurément...
Mycale : Zorn vient lui même leur installer leur micro, en papa-compositeur qu'il est. Les demoiselles arrivent avec des robes pastels qui piquent au yeux. Le premier titre fut celui ou Malika Zarra lance des "je tourbillone" (me demandez pas le titre, je ne m'en souviens plus...). Leur prestation était plus intéréssante que sur disque, même si les 3 titres m'ont amplement suffis pour me faire une idée. Ayalet Rose est la plus canon des quatres, et demeure étrangement mise en avant dans la composition (des solos, lancement des rythmiques...). A l'inverse, Baysa Schecter est prodigieusement écarté, on la remarquait à peine dans le flow des trois autres...
Medeski, Martin & Wood : Présenté furtivement par Zorn. Billy Martin est un bon batteur, qui pourrait faire un malheur dans un groupe rock à tendance progressif. Malheuresement, il est accompagné par Chris Wood, l'homme qui se dandine comme un ver de terre homo avec sa basse, et John Medeski qui nous a sortis des solos insupportables et criards au possible. Je deteste "Zeabos" et je deteste ce trio. La fin du set de trois titres sonna comme la libération de 1945 pour moi, mais ne soyons pas trop injuste, leur présence nous permit d'aller acheter quelques bières au bar sans faire la queue...
Masada string trio : Le trio en face de Zorn, assis à terre face à eux. C'est beau. Il se passe vraiment quelque chose quand ces trois la se réunissent. Ils avaient de quoi faire puisque ils sont les auteurs de deux book of angels, je n'ai aucune idées des titres qu'ils ont joués, mais ça l'a terriblement effectué. Zorn dirigé le tout, donnant le signe pour d'eventuels solos, et accompagnant les compositions que les musiciens lisent de toute façon à la partition. Mais il apporte un support presque moral pour ses potes, puis peut provoquer d'éventuels débordements (surtout lors de la conclusion) au sein d'une gestuelle codifiée et theâtrale qui apporte un indéniable plus en concert.
10 minutes d'entracte. C'était un peu mesquin, mais le concert a duré de 21 h à quasiment 1 heure du mat', donc on le comprendra. Les gars du bar, eux, ont rien compris à ce qu'ils leur arrivaient en revanche...
The dreamers : Enfin je réalise un vieux fantasme en voyant enfin cette formation que j'affectionne tant. Que dire de plus ? que c'etais magique, beau, émouvant ? Eh bien, ça l'était ! Ce sont les 3 premiers titres d'"Ipos" qui furent joués. Par contre, l'expérience est donc purement déceptive à ce niveau la, j'aurais aimé un set complet, celui çi n'a pas duré plus de 3 minutes dans ma tête. Marc Ribot est un monstre. Kenny Wollesen fait un peu le spectacle car son vibraphone est au centre et proche du public. Trevor Dunn avait une chemise horrible (mais le revoir nous a rappelé ce moment historique de Fantômas jouant au ATP). Zorn dirige aussi, même si c'est un petit peu plus inutile que pour les trois autres sets "directifs".
Bester quartet : Les mecs sont venus de Pologne, on a quand même été gaté au niveau de la programmation de ce marathon. Le set dans mon souvenir fut rapide niveau tempo, et bien exécuté. 4 titres, surement issus de "Balan" j'imagine. On ne voit pas trop le changement par rapport au Cracow Klezmer band, hormis quelques musiciens différents.
Erik Friedlander : qui s'attela à jouer quelques titres de "Volac". Ce fût excellent aussi, et le mec ne se démonte pas puisque c'étais la seule prestation solo de la soirée. Erik sait la jouer fine et émotionnelle. Mais quand il s'énerve, c'est une prestation autant visuelle qu'auditive. C'est passé super vite pour moi, et le public semble avoir bien apprécié aussi...
Bar Kokhba : avec les dreamers, certainement le plus beau set de la soirée. "Lucifer" est à l'honneur, ce qui tombe bien puisque c'est le meilleur volume de la série. Tout simplement renversant. Pas plus de détails à donner malheuresement, un concert de cette trempe se vit et ne se décrit pas. Zorn a un impact considérable dans l'art de conduire les morceaux de cette formation, surtout la section à cordes. Quelle classe atomique, bordel !
New Klezmer trio : Peut être parce que j'accusais un peu le coup à cause de la fatigue et de l'alcool ingurgité, mais leur set m'a paru mou et un poil longuet. Wollesen est un bon batteur, pas de doute la dessus, Greg Cohen a plus fait acte de présence qu'autre chose à l'inverse du masada string trio ou il demeure un élément plus qu'important. Et Ben Goldberg est certes bon dans son registre, mais aprés toute ses prestations brillantes et énergique, sa pauvre clarinette a eu du mal à passionner l'assistance. Sa place dans la programmation ne fut peut être pas des plus judicieuses...
Electric Masada : Le big band s'installa assez vite, ils devaient pas être spécialement en avance. Comme pour The dreamers, est ce que j'ai besoin de vous vanter les mérites du truc ? La double batterie, et la masse sonore fût la plus puissante de la soirée, en toute logique. Ikue Mori fera donc sa bréve apparition pour trois titres (tous présent sur "at the mountains...") et une vingtaine de minutes. Zorn est présent, dos au public, dirige et s'époumone dans son saxo comme pour nous achever. Le set est fini, standing ovation, tout le monde est debout. Tous les musiciens débarque sur scène, ils sont une chiée, c'est la que tu te rend compte de la logistique monstrueuse de ce marathon (et ne parlons même pas du cachet, alors que les places valaient 20 euros et qu'il y avait 1500/2000 personnes a tout casser, comme fait le theâtre ?). Le public hurlera pour un rappel, Zorn vient et hurle un truc du genre "on peut pas, désolé..." entre les applaudissements et les cris. Ce sera le final d'une méchante soirée, avouons le tendrement.
Cheers !
Sinon, en tans qu'habitant du sud de la France, j'ai eu la chance d'aller au Masada marathon donner en première européenne à Milan, Italie. Arrivé dans un quartier bien huppé (Gucci, Versace, Dior, etc...), On rencontre des français dans le resto en face du theâtre qui se sont déplacé de Paris. Un solide apéro et une magnifique herbe nous mettra du baume au coeur à l'entrée (en gros, on était au taquet) : Le teatro Manzoni est un magnifique endroit à l'italienne (faites travaillez votre imagination), et l'acoustique fut parfaite pour toutes les formations. A noter que je ne suis plus tout à fait sure des ordres de passage, la réponse à ce fait trois lignes au dessus...
Masada quartet : John Zorn en treillis qui présente ses potes, Dave Douglas en béret, 20 premières minutes qui nous font direct rentrer dans le bain, la magie masada se met en branle. Des stop and go de fou, Zorn qui s'agite à faire des signes, un Baron plus que monstrueux, le summum du jazz moderne à son sommet. Standing ovation dés la fin des 3 premiers titres. Mes potes étaient bouches bées, je me sentais comme un totem érotique...Ca démarre fort !
Sylvie Courvoisier et Mark Feldman : Je les ai vu il y a pas longtemps en première partie de l'Aleph trio à Paris en mai dernier, donc pas de grosse surprise. Quatre titres de Malphas joués (les 4 premiers il me semble), leur cohésion musicale (quasi sexuelle en fait...) est impressionnante. J'aime beaucoup quand Sylvie donne des coups de poings sur le piano, ça résonne à mort, c'est presque heavy.
Banquet of the spirits : une vrai surprise pour tous le monde puisque leur book of angels n'est pas sortis pour le moment. Le quatuor ne s'est pas laissé démonter, sous l'égide d'un Cyro Baptista presque hystérique par moment : il nous a sortis des percussions de dingue que même Macgyver n'oserait fabriquer. Shanir bidule est incroyable, que ce soit avec sa basse ou son oud (quel solo d'intro !). Un combo avec une cohésion passionnante, pour plusieurs titres de World music digne de ces disques sortis sur la key series de Tzadik. Une des meilleures prestations milanaise, assurément...
Mycale : Zorn vient lui même leur installer leur micro, en papa-compositeur qu'il est. Les demoiselles arrivent avec des robes pastels qui piquent au yeux. Le premier titre fut celui ou Malika Zarra lance des "je tourbillone" (me demandez pas le titre, je ne m'en souviens plus...). Leur prestation était plus intéréssante que sur disque, même si les 3 titres m'ont amplement suffis pour me faire une idée. Ayalet Rose est la plus canon des quatres, et demeure étrangement mise en avant dans la composition (des solos, lancement des rythmiques...). A l'inverse, Baysa Schecter est prodigieusement écarté, on la remarquait à peine dans le flow des trois autres...
Medeski, Martin & Wood : Présenté furtivement par Zorn. Billy Martin est un bon batteur, qui pourrait faire un malheur dans un groupe rock à tendance progressif. Malheuresement, il est accompagné par Chris Wood, l'homme qui se dandine comme un ver de terre homo avec sa basse, et John Medeski qui nous a sortis des solos insupportables et criards au possible. Je deteste "Zeabos" et je deteste ce trio. La fin du set de trois titres sonna comme la libération de 1945 pour moi, mais ne soyons pas trop injuste, leur présence nous permit d'aller acheter quelques bières au bar sans faire la queue...
Masada string trio : Le trio en face de Zorn, assis à terre face à eux. C'est beau. Il se passe vraiment quelque chose quand ces trois la se réunissent. Ils avaient de quoi faire puisque ils sont les auteurs de deux book of angels, je n'ai aucune idées des titres qu'ils ont joués, mais ça l'a terriblement effectué. Zorn dirigé le tout, donnant le signe pour d'eventuels solos, et accompagnant les compositions que les musiciens lisent de toute façon à la partition. Mais il apporte un support presque moral pour ses potes, puis peut provoquer d'éventuels débordements (surtout lors de la conclusion) au sein d'une gestuelle codifiée et theâtrale qui apporte un indéniable plus en concert.
10 minutes d'entracte. C'était un peu mesquin, mais le concert a duré de 21 h à quasiment 1 heure du mat', donc on le comprendra. Les gars du bar, eux, ont rien compris à ce qu'ils leur arrivaient en revanche...
The dreamers : Enfin je réalise un vieux fantasme en voyant enfin cette formation que j'affectionne tant. Que dire de plus ? que c'etais magique, beau, émouvant ? Eh bien, ça l'était ! Ce sont les 3 premiers titres d'"Ipos" qui furent joués. Par contre, l'expérience est donc purement déceptive à ce niveau la, j'aurais aimé un set complet, celui çi n'a pas duré plus de 3 minutes dans ma tête. Marc Ribot est un monstre. Kenny Wollesen fait un peu le spectacle car son vibraphone est au centre et proche du public. Trevor Dunn avait une chemise horrible (mais le revoir nous a rappelé ce moment historique de Fantômas jouant au ATP). Zorn dirige aussi, même si c'est un petit peu plus inutile que pour les trois autres sets "directifs".
Bester quartet : Les mecs sont venus de Pologne, on a quand même été gaté au niveau de la programmation de ce marathon. Le set dans mon souvenir fut rapide niveau tempo, et bien exécuté. 4 titres, surement issus de "Balan" j'imagine. On ne voit pas trop le changement par rapport au Cracow Klezmer band, hormis quelques musiciens différents.
Erik Friedlander : qui s'attela à jouer quelques titres de "Volac". Ce fût excellent aussi, et le mec ne se démonte pas puisque c'étais la seule prestation solo de la soirée. Erik sait la jouer fine et émotionnelle. Mais quand il s'énerve, c'est une prestation autant visuelle qu'auditive. C'est passé super vite pour moi, et le public semble avoir bien apprécié aussi...
Bar Kokhba : avec les dreamers, certainement le plus beau set de la soirée. "Lucifer" est à l'honneur, ce qui tombe bien puisque c'est le meilleur volume de la série. Tout simplement renversant. Pas plus de détails à donner malheuresement, un concert de cette trempe se vit et ne se décrit pas. Zorn a un impact considérable dans l'art de conduire les morceaux de cette formation, surtout la section à cordes. Quelle classe atomique, bordel !
New Klezmer trio : Peut être parce que j'accusais un peu le coup à cause de la fatigue et de l'alcool ingurgité, mais leur set m'a paru mou et un poil longuet. Wollesen est un bon batteur, pas de doute la dessus, Greg Cohen a plus fait acte de présence qu'autre chose à l'inverse du masada string trio ou il demeure un élément plus qu'important. Et Ben Goldberg est certes bon dans son registre, mais aprés toute ses prestations brillantes et énergique, sa pauvre clarinette a eu du mal à passionner l'assistance. Sa place dans la programmation ne fut peut être pas des plus judicieuses...
Electric Masada : Le big band s'installa assez vite, ils devaient pas être spécialement en avance. Comme pour The dreamers, est ce que j'ai besoin de vous vanter les mérites du truc ? La double batterie, et la masse sonore fût la plus puissante de la soirée, en toute logique. Ikue Mori fera donc sa bréve apparition pour trois titres (tous présent sur "at the mountains...") et une vingtaine de minutes. Zorn est présent, dos au public, dirige et s'époumone dans son saxo comme pour nous achever. Le set est fini, standing ovation, tout le monde est debout. Tous les musiciens débarque sur scène, ils sont une chiée, c'est la que tu te rend compte de la logistique monstrueuse de ce marathon (et ne parlons même pas du cachet, alors que les places valaient 20 euros et qu'il y avait 1500/2000 personnes a tout casser, comme fait le theâtre ?). Le public hurlera pour un rappel, Zorn vient et hurle un truc du genre "on peut pas, désolé..." entre les applaudissements et les cris. Ce sera le final d'une méchante soirée, avouons le tendrement.
Cheers !
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